Chalom,
Apparemment il y a un problème de commencer le deuxième repas de Chabbath après 'Hatsot.
Le fait de boire un café avant la Téfila permet de sortir de ce problème.
Pourtant, le café comme le thé sont des boissons chaudes qui se boivent par petite gorgée (moins que Mélo Lougmav).
Or précisément dans ce cas, on ne fait pas Boré Néfachot du fait, me semble-t-il, que boire de cette façon ne s'appelle pas boire.
On utilisera ce principe, me semble-t-il encore, pour permettre aux gens de boire durant un jeûne en cas de force majeure.
Donc le fait de boire un café avant la Téfila permet-il vraiment de sortir du problème de jeûner la moitié de la journée ?
Merci, et Kol Touv.
Bonjour,
En effet, si l'on craint d'être dans une situation de jeûne durant Chabbath ou les fêtes [étant donné la longueur de la prière], il est permis de boire, avant la Téfila, un verre d'eau, un verre de thé ou un verre de café. Voir Yalkout Yossef [édition 5752], chapitre 288, passage 3.
Cependant, il faut faire la différence entre les critères de la consommation exigée pour entraîner l'obligation de réciter la Brakha A'harona et les critères d'une consommation interdite durant un jeûne.
Lors d'un jeûne, c'est L'ABSORPTION d'un aliment qui est interdit, peu importe la quantité. Le but recherché est alors une PRIVATION permettant de se livrer à un travail d'introspection et d'être plongé dans l'analyse de ses actes.
Pour cela, nos Sages disent que la moindre quantité est gênante.
A plus forte raison, si l'on consomme une quantité non négligeable durant un laps de temps prolongé.
Pour la Brakha A'harona, ce qui est exigé, c'est une consommation absolument différente, d'un autre esprit.
Vu l'importance d'une Brakha, il ne faut pas que l'on soit en présence d'un grignotement, que ce soit à cause de la quantité ou à cause de la manière de consommer.
Qu'Hachem vous protège et vous bénisse.