Cher Rav,
Une pratique consiste à dire « que D.ieu la bénisse » face à une personne qui agace. Ceci est dit « en conscience », et assure la propreté de la parole.
Cependant, je m’interroge sur le poids de l’intention... En effet, la pensée a une résonance céleste / spirituelle plus immédiate (au moins sur le monde de la formation) que l’action.
Cette pratique n’équivaut-elle donc pas à une malédiction, pratique à proscrire, sauf dans le cas d’un mécréant confirmé ? Le risque de cette pratique n’est-il pas d’envoyer un ange malfaisant à l’encontre de la personne « mal bénie » ?...
Merci par avance pour votre réponse éthique.
Chalom Ouvrakha,
En ce qui concerne les malédictions, l'essentiel se trouve dans la parole, et non dans la pensée, comme nous pouvons le constater avec Bil'am (Parachat Balak) qui avait l'intention de maudire, mais à qui Hachem mit dans la bouche des paroles de bénédictions.
Nous voyons donc que, en ce qui concerne les malédictions, l'essentiel est la parole et rien d'autre.
Kol Touv.