Bonjour Rav,
Dans la Paracha Béhaalotékha, sur le mot même de Béhaalotékha, Rachi rapporte : « quand tu allumeras, parce que la flamme monte, (la Torah) écrit à propos de leur allumage le terme « Montée » car il faut allumer (tenir le feu près de la mèche) jusqu’à ce que la flamme monte par elle-même ».
De mémoire défaillante, il me semble avoir lu un jour qu’il y avait ici, par analogie, un principe d’éducation, d’enseignement ou d'étude, selon lequel il faut initier l’élève dans son étude, ou son raisonnement, et le laisser poursuivre de lui-même comme la flamme qui monte sur la mèche.
Malheureusement, j’ai perdu le nom de cet auteur. Auriez-vous la référence de ce Rav ou auteur ?
En effet, j’ai été époustouflé par votre dernière réponse au niveau de la précision de ses références que je me suis dis … j’essaye !
Alors, sait-on jamais, pourriez-vous m'en donner les références s'il vous plaît ?
Mille mercis d'avance.
Bonjour,
En effet, il s'agit d'un très bel enseignement.
On le retrouve dans plusieurs livres : Darach Moché [certains disent Drash] de Rav Moché Feinstein, page 115 et page 75 de la dernière partie de l'ouvrage, Haggada Chel Pessah du Rav Yossef 'Haïm Mosskovitch, page 78, Commentaire de Rav Shimshone Raphaël Hirsch sur Chémot 27, verset 20, passage Léha'alot Ner, etc.
Certains de nos maîtres font un parallèle entre cet enseignement et une Halakha indiquant que pour être acquitté de son obligation d'avoir des enfants, il faut qu'ils soient, eux-mêmes, en mesure de procréer et d'avoir des enfants [Min'hat 'Hinoukh, Mitsva 1]. La Torah est appelée "Moracha" [Dévarim 33, verset 4]. Elle est une sagesse qui s'étudie, certes, mais elle doit également être enseignée afin qu'elle puisse être transmise aux futures générations. Pour cela, il faut que l'élève soit en mesure de remplir ce rôle.
Nous sommes à votre disposition, Bé’ézrat Hachem, pour toute question supplémentaire.
Qu’Hachem vous protège et vous bénisse.