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Bar Mitsva le 8 Av & bénédiction sur le Talith

Rédigé le Lundi 5 Août 2019
La question de Anonyme

Bonjour,

Un enfant qui sera Bar Mitsva ce vendredi 8 Av, comment doit-il procéder par rapport à la Brakha sur le Talith Gadol ?

En effet, normalement, on doit réciter la Brakha de Chéhé'héyanou quand on porte un Talith pour la première fois, mais, dans le même temps, on évite de prononcer cette Brakha pendant cette période de deuil.

Du coup, vaut-il mieux lui faire porter un Talith qui n'est pas neuf ce jour-là afin de ne pas se mettre dans une situation litigieuse ou peut-il quand même porter son Talith neuf, et auquel cas, quelle(s) bénédiction(s) doit-il prononcer ?

Je précise que le père de l'enfant suit le Minhag (coutume) du Maroc.

Merci par avance.

La réponse de Rav Gabriel DAYAN
Rav Gabriel DAYAN
40078 réponses

Bonjour,

Vous posez une excellente question.

La même question a été posée pour un jeune homme Séfarade qui se marie entre le 17 Tamouz et Roch 'Hodech Av - là où cela est habituel - et qui doit porter un nouveau Talith au moment de la 'Houppa.

Voir Or Létsion, volume 3, chapitre 25, réponse 1.

Réponse : il est permis au Bar Mitsva de réciter la Brakha Chéhé'héyanou [bien que votre question traite d'un cas où il s'agit d'une date ultérieure à Roch 'Hodech Av mais lors d'une année où il n'y a pas de Chavoua' Ché'hal Bo].

Voir, également, Nité Gabriel - Ben Hamétsarim, volume 1, chapitre 32, Halakha 12.

Il est à noter que, selon le Gaon de Vilna, il est absolument permis de réciter la Brakha Chéhé'héyanou durant les trois semaines - contrairement à ce qui est mentionné dans le Choul'han ‘Aroukh, chapitre 551, Halakha 17.

Voir Michna Broura, chapitre 551, passage 98.

Un autre argument : de la même manière que, d'après certains décisionnaires, il est permis de réciter la Brakha Chéhé'héyanou durant les Chabbath des trois semaines [et il n'y a rien à craindre - voir Michna Broura, chapitre 551, fin du passage 98], il est permis au jeune garçon de la réciter le jour où il devient Bar Mitsva, considéré un grand jour où, d'après certains, on ne récite pas les Ta'hanounim [Voir Yabi'a Omer, volume 4, Ora'h 'Haïm, réponse 14 et Pisské Techouvot, chapitre 131, passage 24].

Nous sommes à votre disposition, Bé’ézrat Hachem, pour toute question supplémentaire.

Qu’Hachem vous protège et vous bénisse.

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