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Après une fausse-couche, comment cacher la vérité ?

Rédigé le Mercredi 7 Décembre 2016
La question de Tsipora C.

Bonjour Rav,

Après 2 ans d'attente, j'ai eu la chance d'être enceinte, grâce à D.ieu, mais, malheureusement, j'ai fait une fausse couche à deux mois de grossesse.

Mon mari et moi ne l'avons dit à personne, sauf à nos parents.

Seul problème : comment faire face aux questions "comment ça va ?", "le travail se passe bien ?", "les élèves sont gentils ?" (je suis professeur), alors que je suis en arrêt maladie depuis deux mois.

Dois-je dire la vérité, ou puis-je faire comme si de rien n'était ?

Merci Rav par avance.

La réponse de Rav Avraham TAIEB
Rav Avraham TAIEB
6662 réponses

Chalom Ouvrakha,

Qu'Hachem vous apporte la consolation et que, très bientôt, Il vous accorde le bienfait de pouvoir enfanter dans la joie et la bonne santé !

De façon générale, nous devons nous éloigner du mensonge.

Dans votre cas où la chose pourrait être néfaste à votre santé psychologique, vous pouvez préparer des "réponses échappatoires", sans pour autant vraiment mentir.

Si on vous demande "comment va le travail", vous pouvez répondre "très bien Baroukh Hachem"; ceci n'est pas un mensonge, car, en effet, rien de mal n'est arrivé concernant votre travail. Idem pour la question "les élèves sont gentils?" "Baroukh Hachem, très gentils", car, s'ils étaient gentils il y a deux mois, jusqu'à preuve du contraire, et, à votre connaissance, ils restent gentils etc.

Kol Touv.

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