Chalom,
A quelle fréquence doit-on être "Lomed Mikol Adam" (apprendre d'un autre être humain) ? Quel est le bon dosage ?
En vérité, il existe un risque : être trop souvent dans l'analyse.
Mais d'un autre côté, on sait aussi que chaque situation dans laquelle nous met Hachem est bonne pour nous, et donc on peut tout le temps apprendre quelque chose. Mais trop réfléchir n'est pas bon non plus il me semble.
Qu'en pensez-vous ?
Chalom David,
Il me semble que vous avez vous-même répondu à la question. Le Rav Dessler enseigne en effet que nous devons apprendre de chaque personne, et surtout de chaque situation de la vie. Tous les événements de notre vie sont également nos "rabbanim" de qui nous devons apprendre (Mikhtav Mééliahou 1).
Quant au fait de trop réfléchir, je pense qu'au contraire, il est fondamental d'analyser les événements de notre vie pour en tirer des enseignements. Tant que la réflexion ne bloque pas l'action, cela ne peut être que positif.
Alors 'Hazak et continuez vos nombreuses analyses, sans oublier la Michna (Pirké Avot 1, 17) que l'on a lu Chabbath dernier : "L'essentiel n'est pas le Midrach (étude, réflexion) mais l'action."
Béhatsla'ha.