Bonjour Rav,
Mes enfants et moi-même avons été témoins pendant Chabbath après-midi d'un homme qui a pénétré chez notre voisine absente par sa petite cour extérieure. Mes enfants l'avaient déjà vu un Chabbath précédent y rentrer très discrètement.
Cette fois-ci, mes enfants m'ont appelé pour que je vienne vite à la fenêtre, dans l'attente d'une réaction de ma part. C'est ce que j'ai fait en criant par la fenêtre un prénom pour faire peur à l'intrus et le décourager de rentrer chez ma voisine.
Effectivement, celui-ci n'a pas tardé à revenir sur ses pas. Je lui ai demandé s'il avait vu un petit garçon et ce qu'il faisait chez ma voisine... Il a répondu tant bien que mal et a compris qu'il avait été aperçu cette fois-là et une fois précédente.
Un de mes enfants m'a fait remarquer que je n'aurais pas dû me contenter de crier pour effrayer l'homme mais que j'aurais dû appeler la police.
Dans un cas pareil, faut-il effectivement appeler la police pendant Chabbath ?
Bonjour,
1. Le voleur ne vole pas toujours, mais il faut toujours se garder de lui. Donc, il ne fallait surtout pas vous adresser à lui.
2. Si l'appartement de la voisine était occupé et qu'il y avait un risque d'agression, il était permis de faire appel à la police. Menou'hat Ahava, volume 1, chapitre 23, Halakha 12, Choul'han Chlomo - 'Erké Refoua, volume 1, page 248, Vayachev Moché, volume 1, réponse 106, Chemirat Chabbath Kéhilkhata, chapitre 41, Halakha 25, Yalkout Yossef, chapitre 329, Halakha 20-27, Tsits Eliézer, volume 4, réponse 4, Pisské Techouvot, chapitre 339, passage 7.
Nous sommes à votre disposition, Bé’ézrat Hachem, pour toute question supplémentaire.
Qu’Hachem vous protège et vous bénisse.