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'Amida : quand se lever et pourquoi trois pas ?

Rédigé le Vendredi 20 Juin 2014
La question de Anonyme

Chalom Rav,

Au sujet de la réponse concernant la position à avoir pendant la 'Amida, j'aurais aimé savoir à quel moment doit-on se lever pour la 'Amida ?

De plus, pouvez-vous m'éclairer au sujet des trois pas à faire avant la 'Amida ?

Toda Rabba.

La réponse de Rav Freddy ELBAZE
Rav Freddy ELBAZE
1944 réponses

Chalom,

Pour la Téfila de Cha’harit, le moment de se mettre debout pour la ‘Amida est dans la Brakha de "Emeth Véyatsiv", plus exactement lorsqu'on arrive aux mots "Téhilot LaE-l Elyone".

Pour le Téfila de Min’ha, on se lèvera au moment où le Chalia'h Tsibour se lève pour se positionner sur la Téva.

Pour la Téfila de ‘Arvit, lorsque le ‘Hazan commence le petit Kaddich qui précède la ‘Amida.

Avant de commencer la ‘Amida, on fera trois pas en avant, en commençant par le pied droit.

Pourquoi trois pas ? Car on voit dans le Tanakh trois fois le mot "Vayiguech" "Il s'est approché", dans un contexte de Téfila :

- "Vayiguach Avraham" : "Avraham s'est approché" (Béréchit 18, 23).

- "Vayiguach Elav Yéhouda" : "Yéhouda s'est approché de lui" (Béréchit 44, 18).

- "Vayiguach Eliyahou" : "Eliyahou s'est approché" (Mélakhim I, 18, 36).

Il est bien d'agir comme suit : après avoir repéré l'endroit où je vais me positionner pendant la ‘Amida, je m'y place, avant le début de la ‘Amida je fais trois pas en arrière et trois pas en avant.

Le Eliya Rabba dit qu'il n'est pas nécessaire de faire d'abord trois pas en arrière, mais le Maguen Guiborim et le Michna Beroura disent que l'usage de tout le monde est d'effectuer au préalable trois pas en arrière; ainsi ont tranché le Kaf Ha’haïm, le Ben Ich ‘Haï et d'autres Guedolim.

Pendant la ‘Amida, on positionnera la main droite sur la main gauche, au niveau du cœur, ceci pour montrer notre soumission à Hachem, à l'image d'un serviteur face à son maître.

Si l'on saisit un Siddour, on le fera avec la main droite, et la gauche sera posée sur le cœur; ainsi ont tranché le Beth ‘Oved, le Yafé Lalev et le Kaf Ha’haïm (chap. 95-12). On tachera de ne pas poser les mains sur les hanches, car cette attitude ne reflète pas la modestie, qui est grandement requise sur un pareil moment.

Pendant le Kédoucha, on aura également les pieds joints, pour ressembler aux Malakhim (anges), et ceci jusqu'à "HaE-l Hakadoch".

Kol Touv.

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