Chalom Rav,
Un jour, alors que j'avais presque fini la Téfila "individuelle" en Minyan, j'ai senti une mauvaise odeur dont j'ai immédiatement trouvé la source près de mon pied (une petite bouche d'évacuation des eaux de lavage où débutait un léger phénomène de refoulement à cause de l'orage et de la pluie menaçante).
J'ai choisi de ne pas reculer de trois pas en pensant à préserver mes collègues qui priaient.
En effet, d'où j'étais, il me suffisait de faire un petit pas réflexe de côté pour boucher complètement avec ma chaussure la source du problème afin que mes collègues n'ayant pas fini la 'Amida puissent la terminer dans les meilleures conditions sans devoir s'arrêter net et changer de place. Les fenêtres étant ouvertes, la disparition de l'odeur fut quasi instantanée après avoir bouché la source du problème.
Cela dit, je me suis demandé après coup si je pouvais agir ainsi en ce sens que, si mes collègues ont pu faire leurs trois pas de déférences en arrière en prenant congé, moi je n'ai pu le faire comme d'habitude mais je suis resté planté là où j'étais, me contentant de m'incliner et de rester sur place jusqu'après le compte du 'Omer et d'Alénou Léchabéa'h.