Bonjour,
Si l'année de deuil d'un proche parent (père) vient de passer, y a-t-il des possibilités que son âme soit encore élevée par l'accomplissement de Mitsvot par les enfants ?
Y a-t-il des Mitsvot plus "utiles" que d'autres à cette fin ?
Si le Yetser Hara' a été trop fort la première année de deuil en nous focalisant sur notre peine au lieu du reste, y a-t-il possibilité de "se rattraper" pour l'âme du défunt ?
On entend toujours de la part des autres : "Il veille sur vous.." etc., et je me demandais s'il y avait des écrits dans la Torah qui précisaient si le défunt veillait effectivement sur ses enfants/conjoint, ou si c'était simplement une parole de consolation ?
Merci !
Chalom Gaelle,
1. Oui, effectivement il y a possibilité de continuer à influencer l'élévation de l'âme d'un proche même après la première année, car tous les ans, de nouveau, le défunt est jugé au Ciel. Par les mitsvot accomplis par ses proches, son âme s'élève et se délecte. Cela, surtout par l'étude de la Torah et en particulier l'étude de la Michna, qui est composé en hébreu par les même lettres que le mot Néchama (âme).
2. En ce qui concerne votre second question, si ce dernier était un Juste alors son mérite nous protège, mais si non... c'est nous qui par nos actes lui ajoutons du mérite.
On a l'habitude de dire la première année de la mort d'un père en citant son nom que "nous sommes une expiation à sa mort".
Dans la religion juive, rien n'est jamais trop tard, le désespoir n'existe pas, il suffit d'une bonne volonté.
Que D.ieu vous donne la force de faire tout ce qui est en votre possibilité pour élever l'âme de votre défunt.
Kol Touv