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Ai-je rêvé de lui uniquement parce que j'y pense ?

Rédigé le Mercredi 23 Mars 2016
La question de Hanna B.

Bonjour,

J'ai rencontré un jeune homme en décembre lors d'un voyage organisé. Nous avons un peu flirté ensemble, mais il ne voulait pas d'une relation sérieuse avec moi car je n'habite pas dans sa ville et qu'il sort d'une relation difficile avec son ex.

Depuis 3 mois, je rêve très régulièrement de lui.

Un rêve qui ma marqué est que nous sommes dans une soirée et que je lui dis que le poisson n'est pas bon, alors que je ne mange absolument pas de poisson.

Comment doit-on interpréter les rêves ? Est-ce seulement parce-que je pense encore à lui ?

Merci d'avance pour votre aide.

La réponse de Rav Avraham TAIEB
Rav Avraham TAIEB
6921 réponses

Chalom Hanna,

Tout d'abord, il est de mon devoir de vous rappeler que tout contact physique entre homme et femme est strictement interdit avant le mariage, et après le mariage, cela n'est permis qu'avec son propre mari et uniquement pendant les périodes autorisées.

Pour répondre à votre question, la Guémara (Brakhot 9) nous enseigne en effet que le rêve peut être tout simplement la conséquence et le prolongement de ce à quoi nous avons pensé durant la journée; il semblerait que cela s'applique à votre cas.

Dans la mesure où le garçon ne désire visiblement pas se marier avec vous, je vous conseille de l'oublier au plus vite, et, si vous pensez être prête pour le mariage, commencez à faire des Chidoukhim (rencontre en vue de se marier) comme il se doit.

Les conséquences parfois désastreuses des déceptions amoureuses sont le résultat direct de notre entêtement à ne pas nous conformer aux règles de la Torah. Dans la grande majorité des cas les déceptions amoureuses proviennent à la base d'une non réciprocité des sentiments; l'un est sérieux et l'autre désire s'amuser, chose qui n'est pas possible dans les Chidoukhim où les deux côtés savent très bien qu'on ne s'amuse pas, mais que l'on parle de mariage ! Même s'il peut arriver que, lors d'un Chiddoukh, les sentiments ne soient pas partagés, la séparation n'est pas trop douloureuse, dans la mesure où il n'y a eu aucun contact physique et que l'attachement est donc très limité.

La Torah est le mode d'emploi de la vie, et les souffrances n'arrivent ici-bas que parce que nous refusons de nous y conformer.

Que D.ieu nous aide à respecter Ses lois, et qu'Il nous bénisse de tous Ses bienfaits !

Kol Touv.

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