Chalom Rav,
Si je ne me trompe, la Halakha nous demande d'acheter des produits en priorité à des juifs, de faire travailler des juifs. On comprend qu'aider nos frères soit prioritaire.
Première remarque : j'ai vu que des Goyim travaillent souvent à la construction ou à la réfection de synagogues en Eretz.. Pour une part, je veux croire qu'il s'agit d'entreprises dont le patron est juif avec des employés Goyim, car moins chers que des employés juifs, ou parce que les juifs n'aiment pas le métier de maçon (on a déjà donné en Egypte !).
Je crois qu'il y a une marge d'appréciation dans la priorité à accorder à des juifs. S'ils sont trop chers (je ne me souviens plus de la marge que fixe la Halakha par rapport au prix demandé par un Goy), on peut acheter chez un Goy.
A Jérusalem, nombre de chauffeurs de taxis sont des non-juifs.
Peut-on refuser au risque de les faire nous haïr d'avantage ou doit-on passer à côté d'une telle considération ?
De plus, sur le chemin du Kotel, je vois des articles qui m'intéressent parfois et je n'en ai pas vu de tels chez des commerçants juifs (par exemple de petites boites en marqueterie, des poufs etc.). Si je ne trouve pas l'équivalent chez un juif, puis-je acheter ce qui me plait chez un non-juif ou est-il préférable d'acheter ce qui ne me plait pas chez un juif ?
Dois-je me questionner sur ma Emouna et peut-être sur mon véritable amour pour 'Am Israël si je ne vois que la beauté d'un objet sans considérer le bien qui résulte du fait d'acheter chez un juif même plus cher ?
Puis-je me mettre à acheter des objets à des arabes sur le chemin du Kotel dans un essai peut-être voué à l'échec (ou peut-être pas ?) de désamorcer leur agressivité pour une part parce que nous n'achetons rien chez eux ?
En Suisse, il y a un grand hôtel Cachère où vont les juifs religieux et parce qu'ils n'achètent rien dans le bourg proche, les suisses ne les aiment pas. Acheter pourrait peut-être réduire et non détruire leur agressivité.
Que faire ?