Cher Rav,
Si, 'Hass Véchalom, nous avions besoin d'un organe qui sauverait notre vie, comme un coeur par exemple, qui ne peut être prélevé que sur un mort, devrions-nous le refuser et accepter notre sort, même si la médecine moderne nous donne cette chance de survie ?!
Bonjour,
L'objectif des commandements qu'Hachem nous a donnés est de faire vivre et non l'inverse. Vayikra, chapitre 18, verset 5.
Par conséquent, si le respect d'une Mitsva risque de mettre une vie en danger [par exemple, s'il faut conduire d'urgence un malade à l'hôpital le Chabbath], l'obligation de sauver cette vie a préséance sur l'observance du Chabbath.
Il en est de même pour le don d'organe.
Si, pour sauver une vie, il est nécessaire de prélever un organe en vue d'une transplantation, cela est absolument permis.
Mais attention ! Il faut être certain que le "donneur" ne soit plus de ce monde. Il est strictement interdit de causer volontairement la mort d'une personne pour en sauver une autre. Le décès du "donneur" doit être Halakhiquement constatée par un Rav. L'avis du médecin légiste n'est pas toujours conforme aux exigences de la Halakha.
A ce sujet, voir un excellent développement dans Encyclopédia Hilkhatit Réfouit, volume 3, pages 115-134.
Nous sommes à votre disposition, Bé’ézrat Hachem, pour toute question supplémentaire.
Qu’Hachem vous protège et vous bénisse.