Chalom,
Quand les fêtes et les jours redoutables approchent, on reçoit la famille. =
Les mamans de la famille se reposent un peu sur moi et je raconte des histoires aux enfants, je joue avec eux, je les change, etc.
J'ai l'impression de passer à côté de quelque chose pendant ces jours si importants, comme Roch Hachana.
Que me conseillez-vous de faire pour ressentir la Kedoucha (sainteté) de ce jour et l'exploiter au maximum ?
Merci.
Chana Tova Oumétouka !
Bonjour,
Le rôle que vous jouez en vous occupant des enfants est extraordinaire.
Je vous assure qu’Hachem est extrêmement joyeux à vous voir, et que les enfants en question sauront vous être reconnaissants lorsqu’ils grandiront.
Vous devez faire tous les efforts afin de sentir la plus grande Kédoucha dans les grandes actions que vous faites.
Parmi les plus grandes Tsadkaniot [pluriel de Tsadéket] de notre peuple, il y avait Chifra et Poua qui n’étaient autres que Yokhéved et Myriam, la mère et la sœur de Moché Rabbénou. Voir Rachi sur Chémot, chapitre 1, verset 15 et Talmud Sota 11b.
Elles sont surnommées ainsi car elles priaient sans cesse pour les enfants et prenaient soin d’eux après leur naissance, en les lavant, en les nettoyant, et en les calmant, sans répit, par des paroles douces et apaisantes.
Les enfants ont besoin de vous et de votre chaleur. Vous ne devez pas reléguer au second plan ce rôle si important.
Si une grande partie des enfants, aujourd’hui, se sont éloignés du bon chemin, c’est qu’ils n’ont pas eu le mérite d’avoir une maman qui a su, ou qui a pu, investir de son temps pour être à leur côté.
Je peux vous assurer que l’un des points essentiels sur lequel les mamans doivent, de nos jours, faire Techouva, c’est l’éducation des enfants et leur manière de se comporter envers eux.
Assez souvent, les mamans ignorent que leurs enfants sont comparés à des « œufs fragiles » à la « coquille très fine ». Il suffit de la moindre inattention pour que des débris apparaissent.
Il n’est pas certain que des centaines de pages puissent suffire, pour expliquer ce point en détail.
Il va sans dire que si vous ressentez le besoin profond de vous rendre au Beth-Haknesset, pour quelques instants, il faut en faire part [avec finesse] à vos invitées, afin qu’à tour de rôle, vous puissiez réciter quelques prières avec tout le Tsibour [assemblée].
Si, pour une raison ou une autre, cela n’est pas envisageable, priez à la maison [Hachem est partout !] et achetez quelques ouvrages sur Roch Hachana, que vous pourrez lire durant les moments où les bambins voudront bien vous permettre de prier pour qu’ils aient une maman [une tante, une grand-mère ou une belle sœur] en bonne santé pour bien servir Hachem.
Il est à noter que les "invitations" durant les fêtes sont une chose à revoir, car, dans bien des cas, au lieu de joindre l'utile à l’agréable, il ne reste ni "utile", ni "agréable"...
Je suis à votre disposition, Bé’ézrat Hachem, pour toute question supplémentaire.
Chana Tova !
Qu’Hachem vous protège et vous bénisse.