Chalom,
J'ai des questions sur la sortie de la Torah à la synagogue.
1) Quand on dit "Berikh Chémé", peut-on rester à sa place ou faut-il se mettre devant les portes ?
2) Doit-on faire face au Hékhal en disant ce texte ou peut-on être tourné sur le côté ?
3) Est-il obligatoire d'embrasser le Séfer Torah quand il passe devant nous ?
4) Est-ce vrai que celui qui porte le Séfer Torah du Hékhal à la Téva ne doit pas s'arrêter de marcher en chemin ?
Merci infiniment.
Chalom Ouvrakha,
1) Je n'ai trouvé écrit nulle part qu'il faut se trouver face aux portes du Aron lors de la lecture de "Bérikh Chémé".
2) Vous pouvez également lire le "Bérikh Chémé" en étant sur le côté, l'essentiel étant de ne pas donner le dos au Séfer Torah (Choul'han Aroukh 282, 1).
3) Bien que l'habitude d'embrasser le Séfer Torah ne soit pas un ordre formel et qu'il soit juste rapporté que le Ari Zal se comportait ainsi (voir Maguen Avraham 149, 3), il faudra tout de même faire attention, si on n'embrasse pas le Séfer Torah, que cela ne soit pas perçu comme un mépris 'Hass Véchalom. C'est pour cela que l'obligation a lieu d'être lorsque le Séfer Torah passe devant la personne (voir Kaf Ha'haïm 149, 10), mais que l'on n'est pas obligé d'aller l'embrasser.
Ainsi, celui qui monte à la Torah devra l'embrasser avant et après sa montée (Kaf Ha'haïm 139, 27). Néanmoins, on a l'habitude d'insister pour que les enfants embrassent le Séfer (Rama, fin du Siman 149).
4) Je n'ai trouvé écrit nulle part que celui qui amène le Séfer ne doit pas s'arrêter. Par contre (et l'erreur provient peut-être de là), il est écrit que celui qui va lire la Torah ou celui qui va soulever le Séfer doit l'amener jusqu'à la Bima (Torat 'Haïm Sofer Sé'if Katan 4, et Cha'ar Ephraïm Cha'ar 10, 4).
On retrouve également deux coutumes pour les autres fidèles. Le Kaf Ha'haïm nous rapporte que seules quelques personnes accompagnent le Séfer vu la difficulté qu'il y a de déplacer toute la synagogue, et le Michna Broura (Sé'if Katan 7) rapporte que tout celui qui voit le Séfer Torah passer devant lui devra l'accompagner jusqu'à la Bima. De nos jours, la coutume la plus répandue est celle du Kaf Ha'haïm.
Kol Touv.
