Chavoua tov Rav,
1) Est-ce de la nudité de prier et étudier avec les 2 bras nus ?
2) Peut-on étudier, prier, ou penser à des paroles de Torah dès qu'on sent une mauvaise odeur (nourriture Taref, poubelle, excréments, pieds, gaz...) ? Que devons-nous faire ?
3) Devons-nous prier en pensée quand il y a des voix constantes de femmes ?
Chalom,
1) Il n'est pas interdit de prier en ayant les bras découverts. Cependant (exceptés les cas de force majeure), il est déconseillé d'agir de la sorte lorsque l'on s'adresse au Roi des rois.
2) Il est interdit d'étudier ou de prier si l'on sent une mauvaise odeur (nourriture non Cachère, poubelle, excréments, pieds, gaz...). A ce sujet et pour des détails supplémentaires, voir Choul'han 'Aroukh chapitre 79 passage 9 et Michna Broura passage 29.
Si un tel cas se présente, il faut s'éloigner à plus de 2 mètres à partir de l'endroit où l'on ne sent plus rien.
D'après certains décisionnaires, si la mauvaise odeur n'est pas le résultat d'un processus de pourrissement, l'interdiction n'est pas en vigueur.
L'interdiction en question est en vigueur même si l'origine de l'odeur n'est pas dans la pièce. Cependant, il n'est pas obligatoire de s'en éloigner à plus de 2 mètres, il suffit d'aller à un endroit où l'on ne sent rien.
En ce qui concerne les flatulences (gaz intestinaux) : le Choul'han 'Aroukh (79/9) précise qu'il est permis d'étudier (mais pas de prier, de réciter une Brakha ou de lire le Chéma') si cela provient d'une autre personne.
Penser :
S'il s'agit d'étude : à priori il faut s'éloigner. Si cela n'est pas possible, cela est permis.
S'il s'agit de prière, du Chéma' ou d'une Brakha quelconque, cela est interdit tant que l'on sent une mauvaise odeur. Dans une telle éventualité, il n'est pas nécessaire de s'éloigner à plus de 2 mètres de l'endroit ou l'on ne sent plus rien.
3) Il faut tout d'abord préciser que l'interdiction de prier ou d'étudier à l'écoute de la voix d'une femme est en vigueur uniquement s'il s'agit d'une femme qui chante. Si la (ou les) femme parle à haute voix, il n'est pas interdit de prier ou d'étudier à proximité. A ce sujet, voir Choul'han 'Aroukh chapitre 75 passage 3.
S'il n'est pas possible de s'éloigner ou de faire en sorte que la voix ne soit plus perceptible, il est permis de prier ou d'étudier en s'efforçant autant que possible de ne pas écouter.
Kol Touv.