2 questions sur "Ruth la Moabite"

Chalom Ouvrakha,

Ce verset (Ruth 3,7) est à prendre au sens simple, c'est-à-dire que Ruth a découvert les pieds de Bo'az pour s'introduire au bas de sa couche.

Les leçons que nous devons tirer de Ruth sont nombreuses, mais si on devait en retenir au moins une, c'est la suivante : "L'amour de la vérité, l'amour de D.ieu", quel qu'en soit le prix.

En effet, Ruth était une princesse de Moav, et, après le décès de son mari, elle n'avait qu'à retourner au palais royal pour y être accueilli les bras ouverts et y finir sa vie dans le luxe et tous les plaisirs terrestres possibles et imaginables, mais, au lieu de cela, elle s'obstine à suivre sa belle-mère dans la misère, la honte, et l'humiliation d'être montrée du doigt comme étant le péché qui fut la cause de la mort de son mari et de son beau-père, et s'obstine en disant à sa belle-mère "où tu iras j'irais, où tu mourras je mourrais, car ton D.ieu est mon D.ieu, et ton peuple est mon peuple".

C'est une leçon pour nous qui avons eu la chance d'être né juif et qui ne savons pas toujours apprécier à sa juste valeur ce cadeau incommensurable de la providence Divine.

Ce n'est pas un hasard si elle eut le mérite de faire naître la descendance du roi David et du Machia'h; nos Sages la qualifient de "mère de la royauté".

Kol Touv.