Chalom Rav,
Qui pouvait manger un Korban (sacrifice) à l'époque, et où devait-on le manger ?
Merci.
Chalom,
Nous trouvons la réponse à votre question dans la Parachat Tsav. Il y est écrit : "L'Éternel parla à Moïse en ces termes : "Ordonne à Aaron et à ses fils ce qui suit : Ceci est la règle de l'holocauste. C'est le sacrifice qui se consume sur le brasier de l'autel, toute la nuit jusqu'au matin; le feu de l'autel y doit brûler de même." (Lévitique 6, 1-2).
L’holocauste, 'Ola, devait brûler toute la nuit sur l’autel sur lequel un feu était constamment entretenu. Nous avons vu que l’holocauste était un sacrifice offert pour les pensées et pour s’élever vers D.ieu. De la même façon, nous devons entretenir le feu de notre foi.
Le sacrifice suivant concernant le sacrifice expiatoire, le 'Hatat, était d'une sainteté éminente, Kodech Kodachim. Il devait être immolé à l’endroit de l’holocauste, au côté nord de l’autel correspondant à la sphère des pensées, afin que la discrétion soit assurée quant à la raison de l’offrande, ce qui avait pour but d'éviter l’humiliation de celui qui venait offrir son sacrifice.
Certaines parties du sacrifice étaient brûlées sur l'autel et d'autres consommées par les Cohanim en état de pureté dans l'enceinte des Cohanim.
Même loi pour l’offrande Acham.
Il est dit que, dans les temps messianiques, tous les sacrifices cesseront, sauf ceux de reconnaissances (Chlamim), car comme nous l’avons vu dans la Paracha Vayikra, ils apportent la paix sur terre, et, par conséquent, sont consommés par la communauté entière.
Ce sacrifice comporte également la particularité de devoir être consommé le jour-même en état de pureté, à l'intérieur de la ville de Yérouchalayim.
Puisse D.ieu reconstruire de nos jours le Beth Hamikdach afin de nous réjouir de nouveau de la présence de la Chékhina (présence Divine). Amen.
