Logo Torah-Box
Metsora
Afficher le commentaire de Rachi Afficher en Hébreu
14,1
L'Éternel parla à moïse en ces termes:
14,2
"Voici quelle sera la règle imposée au lépreux lorsqu'il redeviendra pur: il sera présenté au pontife.
Celle-ci sera la loi du lépreux (metsora’) au jour
Cela nous apprend qu’on ne le purifie pas de nuit (Meguila 21a)
14,3
Le pontife se transportera hors du camp, et constatera que la plaie de lèpre a quitté le lépreux.
Vers le dehors du camp
Hors des trois camps, là où il a été relégué pendant le temps où sa tsara‘ath était « décidée » (mou‘hlèteth)
14,4
Sur l'ordre du pontife, on apportera, pour l'homme à purifier, deux oiseaux vivants, purs; du bois de cèdre, de l'écarlate et de l'hysope.
Vivants
À l’exclusion des teréfoth (‘Houlin 140a)
Purs
À l’exclusion d’oiseaux impurs. Étant donné que les affections sont engendrées par la médisance, qui constitue la conséquence du bavardage, le texte a imposé pour sa purification des oiseaux qui passent leur temps à caqueter en babillant (‘Arkhin 16b)
Et du bois de cèdre
Parce que les affections sont engendrées par l’orgueil
Et de l’écarlate d’un ver et de l’hysope
Quel est le moyen de sa guérison ? Qu’il s’abaisse de son orgueil comme un ver et comme l’hysope
Du bois de cèdre
Un bâton de cèdre
Et de l’écarlate
Une languette de laine teinte en écarlate
14,5
Le pontife ordonnera qu'on égorge l'un des oiseaux, au-dessus d'un vaisseau d'argile, sur de l'eau vive.
Sur de l’eau vive
On commence par mettre de l’eau dans un récipient, en quantité suffisamment limitée pour que le sang de l’oiseau y demeure discernable. Et quelle est cette quantité ? Un quart [de log]
14,6
Pour l'oiseau vivant, il le prendra ainsi que le bois de cèdre, l'écarlate et l'hysope; il plongera ces objets, avec l'oiseau vivant, dans le sang de l'oiseau égorgé, qui s'est mêlé à l'eau vive;
L’oiseau vivant
Cela nous apprend qu’on ne l’attache pas avec ceux-ci, mais qu’il est tenu à part. Quant au bois et à l’hysope, ils sont noués avec la languette d’écarlate, comme il est écrit : « et le bois de cèdre et l’écarlate d’un ver et l’hysope », à savoir une prise pour ces trois-là. J’aurais pu penser que l’oiseau, du moment qu’il n’est pas inclus dans ce groupe, ne le fût pas non plus dans l’immersion. Aussi est-il écrit : « il les trempera, et l’oiseau vivant », le texte réintégrant l’oiseau dans l’acte d’immersion (Torath kohanim)
14,7
en fera sept aspersions sur celui qui se purifie de la lèpre, et, l'ayant purifié, lâchera l'oiseau vivant dans la campagne.
14,8
Celui qui se purifie lavera ses vêtements, se rasera tout le poil, se baignera et deviendra pur. II pourra alors rentrer dans le camp, mais il restera sept jours hors de sa tente.
Il demeurera hors de sa tente
Cela nous apprend que les rapports sexuels lui sont interdits (‘Houlin 141a)
14,9
Puis, le septième jour, il se rasera tout le poil: sa chevelure, sa barbe, ses sourcils, tout son poil; il lavera ses vêtements, baignera son corps dans l'eau, et deviendra pur.
Tout son poil
On se trouve ici en présence d’un raisonnement de type kelal oufrat oukhlal : (« règle générale suivie d’un détail, suivi lui-même d’une règle générale »), [à savoir : « il rasera tout son poil » (règle générale), suivi de : « sa tête et sa barbe et les sourcils de ses yeux » (détail), suivi de : « et tout son poil il le rasera » (règle générale)], pour inclure tout endroit où le poil est touffu et visible (Sota 16a)
14,10
Le huitième jour, il prendra deux agneaux sans défaut, et une brebis âgée d'un an, sans défaut; plus, trois dixièmes de fleur de farine pétrie à l'huile, comme oblation, et un log d'huile.
Et une brebis
Comme ‘hatath
Et trois dixièmes
Pour les nessakhim de ces trois agneaux. Car le ‘hatath et le acham du metsora’ nécessitent des nessakhim (Mena‘hoth 91a)
Et un log
Pour procéder à sept aspersions et pour en mettre sur le lobe de son oreille et en placer sur les pouces
14,11
Le pontife purificateur présentera l'homme qui se purifie, ainsi que ces objets, devant le Seigneur, à l'entrée de la Tente d'assignation;
Devant Hachem
À la Porte de Nikanor, et non dans le parvis même, parce qu’il lui manque encore l’expiatoire (Sota 7a)
14,12
et le pontife prendra l'un des agneaux (qu'il doit offrir comme délictif), puis le log d'huile, et il en opérera le balancement devant le Seigneur.
Il l’approchera comme offrande pour délit (acham)
Il l’apportera à l’intérieur du parvis à titre de acham, pour effectuer une tenoufa, car cette offrande exige une tenoufa à vif (Mena‘hoth 62b)
Il les balancera
Le acham et le log (Mena‘hoth 61a)
14,13
II immolera cet agneau à l'endroit où on immole l'expiatoire et l'holocauste: dans le saint lieu. Car le délictif doit être, pour le pontife, comme l'expiatoire: c'est une sainteté de premier ordre.
À l’endroit où l’on égorge
Sur le flanc de l’autel, au nord. Que veulent dire ces mots ? N’a-t-il pas été déjà écrit à propos de la loi sur le acham, dans la sidra Tsaw (supra 7, 2), que la che‘hita de cette offrande doit avoir lieu au nord ? C’est parce que celle-ci constitue une exception à la généralité des achamoth, en ce qu’elle doit être présentée à l’entrée de la tente d’assignation (verset 11). J’aurais pu penser qu’il fallût procéder à sa che‘hita à l’endroit de sa présentation. Aussi est-il écrit : « Il égorgera […] à l’endroit où l’on égorge le ‘hatath et la ‘ola… » (Zeva‘him 20a)
Car comme l’expiatoire (‘hatath)
Car comme tous les ‘hataoth, ce acham-ci revient au kohen. Pour tous les services qui dépendent du kohen, ce acham-ci est assimilé au ‘hatath, afin que l’on ne dise pas, puisque son sang fait exception aux autres achamoth, étant mis sur le lobe et sur les pouces, qu’il n’est donc pas requis d’appliquer le sang et de réduire en fumée les parties grasses sur l’autel. Aussi est-il écrit : « car il est comme le ‘hatath, comme le acham, pour le kohen ». J’aurais pu penser qu’il fallût appliquer son sang à la partie supérieure de l’autel comme le ‘hatath. Aussi est-il écrit… comme mentionné dans Torath kohanim
14,14
Le pontife prendra du sang de ce délictif, et il en mettra sur le lobe de l'oreille droite de celui qui se purifie, sur le pouce de sa main droite et sur l'orteil de son pied droit.
Le lobe (tenoukh)
La partie moyenne de l’oreille, mais je ne connais pas l’étymologie du mot tenoukh. Les traducteurs l’appellent : « tendrum »
Le pouce
Le gros doigt
14,15
Puis le pontife prendra le log d'huile et en fera couler dans la main gauche du pontife.
14,16
Le pontife trempera son index droit dans l'huile qui est dans sa main gauche, et de cette huile il fera, avec l'index, sept aspersions devant le Seigneur.
Devant Hachem
En face du qodèch haqodachim (« Saint des saints ») (Torath kohanim)
14,17
Du surplus de l'huile qui est dans sa main, le pontife mettra une partie sur le lobe de l'oreille droite de celui qui se purifie, sur le pouce de sa main droite et sur l'orteil de son pied droit, par-dessus le sang du délictif.
14,18
Et ce qui sera resté de l'huile contenue dans la main du pontife, il l'appliquera sur la tète de celui qui se purifie, et fera expiation pour lui devant le Seigneur.
14,19
Alors le pontife s'occupera de l'expiatoire, et fera expier son impureté à celui qui se purifie; puis il immolera l'holocauste.
14,20
Le pontife offrira cet holocauste, ainsi que l'oblation, sur l'autel, fera ainsi expiation pour lui, et il sera pur.
Et l’oblation (min‘ha)
La min‘ha des nessakhim de l’animal
14,21
Si cet homme est pauvre et que ses moyens soient insuffisants, il prendra un agneau comme délictif destiné à être balancé, pour obtenir son expiation; plus, un dixième de fleur de farine pétrie à l'huile, pour oblation, et un log d'huile;
Et un dixième de fleur de farine
Pour cet agneau qui est présenté seul, il ne présente qu’un dixième [de eifa] comme néssèkh
Et un log d’huile
Pour en mettre sur les pouces. Quant à l’huile des nessakhim de la min‘ha, le texte n’avait pas besoin d’en spécifier la quantité
14,22
puis deux tourterelles ou deux jeunes colombes, selon que le permettront ses moyens; l'une sera un expiatoire, l'autre un holocauste.
14,23
Il les apportera, le huitième jour de sa purification, au pontife, à l'entrée de la Tente d'assignation, devant le Seigneur.
Le huitième jour de sa purification
Le huitième après les oiseaux et la hazaa avec le bois de cèdre, l’hysope et l’écarlate
14,24
Le pontife prendra l'agneau délictif et le log d'huile, et en opérera le balancement devant le Seigneur.
14,25
Après avoir immolé l'agneau délictif, le pontife prendra du sang de la victime, et l'appliquera sur le lobe de l'oreille droite de celui qui se purifie, sur le pouce de sa main droite et sur l'orteil de son pied droit.
14,26
Puis le pontife versera une partie de l'huile dans la main gauche du pontife;
14,27
fera avec l'index droit, de cette huile qui est dans sa main gauche, sept aspersions devant le Seigneur,
14,28
et mettra un peu de l'huile, contenue dans sa main, sur le lobe de l'oreille droite de celui qui se purifie, sur le pouce de sa main droite et sur l'orteil de son pied droit, au même endroit que le sang du délictif.
Sur l’endroit du sang de l’offrande pour délit (acham)
Même si le sang a été essuyé (Mena‘hoth 10a). Pour nous apprendre que cela ne dépend pas du sang, mais du lieu
14,29
Quant au restant de l'huile qui est dans la main du pontife, il l'appliquera sur la tête de celui qui se purifie, pour lui obtenir expiation devant le Seigneur.
14,30
Puis il traitera l'une des tourterelles ou des jeunes colombes, des victimes qu'on aura pu fournir;
14,31
offrira ce qu'on aura pu fournir, un oiseau comme expiatoire, l'autre comme holocauste, en outre de l'oblation; et ainsi le pontife procurera, à celui qui se purifie, son expiation devant l'Éternel.
14,32
Telle est la règle pour la purification de celui qui a eu une plaie de lèpre, quand ses moyens sont insuffisants."
14,33
L'Éternel parla à moïse et à Aaron en ces termes:
14,34
"Quand vous serez arrivés au pays de Canaan, dont je vous donne la possession, et que je ferai naître une altération lépreuse dans une maison du pays que vous posséderez,
Je donnerai une affection de lèpre (tsara‘ath)
Annonce leur est faite de la venue des affections chez eux parce que, tout au long des quarante années qu’Israël a passées dans le désert, les Emoréens avaient enfoui des trésors d’or dans les murs de leurs maisons. Or, quand l’affection [de tsara‘ath se déclarerait,] on allait détruire les maisons et découvrir ces richesses
14,35
celui a qui sera la maison ira le déclarer au pontife, en disant: "J'ai observé quelque altération à ma maison."
Il m’est apparu comme une affection dans la maison
Même un érudit en Tora, s’il sait de manière certaine que c’est une affection, ne tranchera pas à coup sûr, mais il dira : « Il m’est apparu “comme” une affection » (Nega‘ïm 12, 5)
14,36
Le pontife ordonnera qu'on vide la maison avant qu'il y entre pour examiner l'altération, de peur que tout ce qui est dans la maison ne se trouve impur; après quoi, le pontife viendra visiter cette maison.
Avant que vienne le pontife…
Car aussi longtemps que le kohen ne s’y est pas appliqué, il n’y a pas de loi d’impureté
Et tout ce qui est dans la maison ne sera pas impur
Car s’il ne la vide pas avant que vienne le kohen et qu’il voie l’affection, elle devra être fermée et tout son contenu sera impur. Et à quoi la Tora applique-t-elle sa sollicitude ? S’il s’agit de récipients pouvant être immergés, on les immergera et ils redeviendront purs ! S’il s’agit d’aliments solides ou liquides, on pourra les consommer pendant les jours d’impureté ! Ce à quoi la Tora applique sa sollicitude, c’est aux ustensiles en terre cuite, lesquels ne redeviennent pas purs par immersion dans un miqwè (voir supra 11, 35)
14,37
S'il constate, en examinant la plaie, que cette plaie est dans les murs de la maison, en dépressions d'un vert ou d'un rouge foncé, plus basses en apparence que le niveau du mur,
Des dépressions
Profondes en apparence
14,38
le pontife se dirigera de la maison vers l'entrée de la maison, et la fera fermer pour sept jours.
14,39
Le pontife y retournera le septième jour. S'il observe que la plaie a grandi sur les murs de la maison,
14,40
il ordonnera qu'on détache les pierres atteintes par la plaie et qu'on les jette hors de la ville, dans un lieu impur.
Ils retireront les pierres (we‘hiltsou)
Comme le rend le Targoum Onqelos : « ils les enlèveront », ce qui veut dire qu’ils les ôteront de là, comme dans : « elle retirera (we‘haltsa) sa sandale », ce qui veut dire enlever
Vers un lieu impur
Un lieu qui ne sert pas à des objets purs. Le texte t’enseigne que ces pierres-là rendent impur leur emplacement, tant qu’elles s’y trouvent (Torath kohanim)
14,41
Puis il fera gratter la maison intérieurement, autour de la plaie, et l'on jettera la poussière qu'on aura raclée hors de la ville, dans un lieu impur.
Il fera gratter
En français médiéval : « rodonier ». Le mot est fréquent dans le langage de la Michna
De l’intérieur (littéralement : « de la maison »)
Depuis l’intérieur
Autour
Autour de l’affection. On explique ainsi dans Torath kohanim : On gratte le plâtre autour des pierres de l’affection
14,42
On prendra d'autres pierres, que l'on posera à la place des premières; on prendra d'autre mortier, et l'on recrépira la maison.
14,43
Et si la plaie recommence à se développer dans la maison après qu'on a gratté et recrépi la maison,
Qu’a été grattée (hiqtsoth)
Ce verbe est à la forme passive, tout comme : « elle a été crépie (hitoa‘h) ». En revanche, « il a retiré (‘hiléts) les pierres » se rapporte à celui qui les a retirées. Ce verbe est à la forme pi‘él, tout comme kipér, dibér
Et si l’affection revient
J’aurais pu penser qu’elle devînt impure si elle revient ce jour-là même. Aussi est-il écrit : « Le kohen retournera le septième jour » (verset 39), et ici : « Et si l’affection revient… ». De même que le « retour » dont il est question plus haut a lieu à la fin de la semaine, de même celui dont il est question ici a-t-il lieu à la fin de la semaine (Torath kohanim)
14,44
le pontife viendra, et constatera que la plaie s'est accrue dans cette maison; c'est une lèpre corrosive qui règne dans cette maison: elle est impure.
Le pontife viendra
J’aurais pu penser que l’affection récurrente ne fût impure que si elle a réalisé une « progression » (pichyon). Aussi est-il écrit : « l’affection a progressé » à propos des maisons, et : « l’affection a progressé » à propos des vêtements (supra 13, 52), ce qui veut dire : De même que, dans ce dernier cas, la réapparition est déclarée impure même si elle n’a pas progressé, de même ici la réapparition est-elle déclarée impure même si elle n’a pas progressé. Dans ce cas, que veut dire : « et voici que l’affection a progressé » ? La place de ce verset n’est pas ici, mais les mots : « il démolira la maison » (verset 45) auraient dû figurer après : « et si l’affection revient » (verset 43). Quant aux mots : « il verra, et voici que l’affection… », ils viennent enseigner le cas de l’affection ayant conservé son aspect pendant la première semaine, et où le kohen vient à la fin de la deuxième semaine et découvre qu’elle a progressé. Le texte n’avait rien spécifié ci-dessus pour le cas où l’affection aurait conservé son aspect pendant la première semaine. Il t’est donc enseigné ici, à propos de cette « progression » (pichyon), que l’on n’en parle que lorsque l’affection était stationnaire la première semaine et a progressé la seconde. Et que doit-on lui faire ? J’aurais pu penser qu’il fallût détruire la maison, comme indiqué : « on détruira la maison » (verset 45). Aussi est-il écrit : « le kohen retournera le septième jour » (verset 39) et : « le kohen viendra » (verset 44). Nous déduisons la « venue » du « retour » : De même qu’au « retour », on retire les pierres, on gratte, on crépit la maison et on lui donne une semaine, de même à la « venue » retire-t-on les pierres, gratte-t-on, crépit-on la maison et lui donne-t-on une semaine. Si l’affection revient, on démolit, et si elle ne revient pas elle est pure (Torath kohanim). Et d’où sait-on que si elle est demeurée stationnaire, dans un cas comme dans l’autre, on retire, on gratte, on crépit et l’on donne une [troisième] semaine ? C’est parce qu’il est écrit : « et si venir, le kohen viendra… » (verset 48). De quoi s’agit-il ? Si l’affection a progressé après la première semaine, cela a déjà été dit ! Si elle a progressé après la deuxième semaine, cela a déjà été dit ! C’est pourquoi les mots : « et si venir, le kohen viendra… » ne s’appliquent que dans le cas où il vient une première fois à la fin de la première semaine et une seconde fois à la fin de la deuxième, et « il verra, et voici que l’affection n’a pas progressé » (verset 48). Que faut-il faire dans ce cas stationnaire ? J’aurais pu penser qu’il prît congé et qu’il s’en allât, comme il est écrit ici : « il purifiera la maison » (ibid.). Aussi est-il écrit : « car l’affection est guérie ». Je ne déclare pur que ce qui est guéri. Et que faut-il faire alors ? Le texte parle plus haut (verset 44) de « venue », et plus bas (verset 48) de « venue », ce qui veut dire : De même que, plus haut, on retire les pierres, on gratte, on crépit la maison et on lui donne une semaine – car comme on raisonne pour le « retour », ainsi raisonne-t-on pour la venue – de même, plus bas… comme mentionné dans Torath kohanim. Voici la conclusion de la chose : Il n’y a lieu à démolition que pour une affection qui est revenue après qu’on a retiré les pierres, gratté et crépi, et cette affection récurrente n’a pas besoin d’avoir progressé. Et l’ordre des versets est le suivant : « et si l’affection revient… » (verset 43), « il démolira la maison » (verset 45), « et celui qui vient vers la maison » (verset 46), « et celui qui mange dans la maison » (verset 47), « le kohen viendra, il verra, et voici que l’affection a progressé » (verset 44). Le texte parle d’une affection stationnaire la première semaine, à qui on avait donné une seconde semaine en fermant la maison. À la fin de la deuxième semaine de fermeture, le kohen vient et constate qu’elle a progressé. Que devra-t-on lui faire ? On retirera les pierres, on grattera, on crépira et on lui donnera une semaine. Si l’affection revient, on démolira. Si elle ne revient pas, on présentera les oiseaux, car les périodes d’observation des affections ne durent jamais plus de trois semaines
14,45
On démolira la maison, les pierres, la charpente et tout l'enduit de la maison, qu'on transportera hors de la ville, dans un lieu impur.
14,46
Celui qui entrera dans la maison tout le temps qu'on l'a déclarée close, sera souillé jusqu'au soir.
Tous les jours qu’on l’a fermée
Et non les jours où on a gratté son affection. J’aurais pu penser : exception faite de la maison déclarée tsarou‘a « décidée » (mou‘hlèteth) dont on aurait gratté l’affection. Aussi est-il écrit : « tous les jours »
Sera impur jusqu’au soir
Cela nous apprend qu’elle ne rend pas impurs les vêtements. J’aurais pu penser qu’il en fût ainsi même s’il y est resté le temps de manger un perass, [à savoir le volume de trois œufs] (‘Erouvin 83a). Aussi est-il écrit : « et celui qui mange dans la maison lavera ses vêtements » (verset 47). Il n’est ici question que de celui qui mange ! D’où sait-on qu’il en est de même pour celui qui y couche ? Il est écrit : « et celui qui couchera » (ibid.). Il n’est ici question que de celui qui y mange et qui y couche ! D’où sait-on qu’il en est de même pour celui qui n’y mange pas et qui n’y couche pas ? Il est écrit : « il lavera […] il lavera » (ibid.), à deux reprises. S’il en est ainsi, pourquoi le texte parle-t-il de manger comme de coucher ? Pour fixer à celui qui couche le temps de manger un perass (Berakhoth 41a)
14,47
Celui qui couchera dans cette maison, lavera ses vêtements, et celui qui y mangera doit les laver de même.
14,48
Mais si le pontife, lorsqu'il vient, observe que la plaie n'a pas fait de progrès dans la maison après que celle-ci a été recrépie, le pontife déclarera cette maison pure, car la plaie est guérie.
Et si venir
À la fin de la deuxième semaine
Il voit
Ce verset est là pour nous enseigner le cas de l’affection restée stationnaire pendant la première et la deuxième semaines. Que doit-on lui faire ? J’aurais pu penser qu’il fût possible de la déclarer pure, selon le sens du verset : « le kohen déclarera la maison pure ». Aussi est-il écrit : « car l’affection est guérie » – ce qui veut dire : Je ne déclare pur que ce qui est guéri, et n’est tenue pour guérie que la maison dont on a retiré les pierres et que l’on a grattée sans que l’affection soit revenue. Celle-ci, en revanche, exige que l’on retire les pierres, qu’on la gratte, qu’on la crépisse et que l’on attende la troisième semaine. Et c’est ainsi que l’on doit expliquer le verset : « Et si le kohen vient après la deuxième semaine et qu’il observe que l’affection n’a pas progressé, on la crépira ». Mais il n’est pas de crépissage sans retrait et grattage. Et après que la maison aura été crépie, le kohen la déclarera pure si l’affection n’est pas revenue à la fin de la semaine, « car l’affection est guérie ». Mais si elle est revenue, elle exige une démolition, comme déjà expliqué à propos de l’affection récurrente
14,49
Il prendra, pour purifier la maison, deux oiseaux, ainsi que du bois de cèdre, de l'écarlate et de l'hysope.
14,50
Il égorgera l'un des oiseaux, au-dessus d'un vase d'argile, sur de l'eau vive;
14,51
prendra le bois de cèdre, l'hysope et l'écarlate avec l'oiseau vivant, les trempera dans le sang de l'oiseau égorgé et dans l'eau vive, et en aspergera la maison sept fois.
14,52
Il purifiera ainsi la maison par le sang de l'oiseau, par l'eau vive, par l'oiseau vivant, le bois de cèdre, l'hysope et l'écarlate.
14,53
Il lâchera l'oiseau vivant hors de la ville, dans la campagne, et fera ainsi propitiation pour la maison, qui deviendra pure.
14,54
Telle est l'instruction relative à toute affection de lèpre et à la teigne;
14,55
à la lèpre des étoffes, à celle des maisons;
14,56
à la tumeur, à la dartre et à la tache,
14,57
pour enseigner l'époque où l'on est impur et celle où l'on est pur. Telle est la règle de la lèpre."
Pour enseigner au jour
À quel jour il le déclarera pur, et à quel jour il le déclarera impur
15,1
L'Éternel parla ainsi à Moïse et à Aaron:
15,2
"Parlez aux enfants d'Israël et dites-leur: Quiconque serait affligé de gonorrhée, son écoulement est impur.
Qui aura un écoulement (zav)
J’aurais pu penser que toute ziva provenant de n’importe quelle partie du corps fût impure. Aussi est-il écrit : « de sa chair », et non de « toute » sa chair (Nidda 43a). Le texte ayant ainsi distingué entre « chair » et « chair », je suis en droit de déduire l’impureté du zav de celle de la zava : De même que, pour la zava, l’endroit qui génère une impureté légère, à savoir l’impureté menstruelle (nidda), est le même que celui qui génère une impureté sévère, celle de ziva, de même chez l’homme, l’endroit qui génère une impureté légère, celle de qèri (« perte séminale »), est le même que celui qui génère une impureté sévère, celle de ziva
Son écoulement (zovo) est impur
Ces mots nous enseignent qu’une goutte rend impur (Nidda 55a). La ziva ressemble à l’eau de pâte d’orge diluée (Nidda 35b), qui est pareille à du blanc d’œuf pourri, alors que la matière séminale est visqueuse comme du blanc d’œuf non pourri
15,3
Voici quand aura lieu cette souillure de l'écoulement: si sa chair laisse distiller le flux, ou si elle est engorgée par le flux, sa souillure aura lieu.
A dégoutté (rar)
Expression semblable à rir (« bave ») : Sa chair bave la ziva
Son écoulement (zovo)
Elle le bave, et il sort clair
Ou s’est obstruée
Il sort épais et s’accumule à l’orifice du membre viril, et la chair est obstruée par la goutte de sa ziva – tel est le sens littéral. Quant à l’interprétation midrachique, elle est la suivante : Le premier verset énumère deux apparitions et qualifie l’homme d’impur, comme il est écrit : « zav de sa chair, son zov est impur ». Quant au second verset, il énumère trois apparitions et le qualifie d’impur, comme il est écrit : « son impureté dans son zov », « sa chair a dégoutté de son zov » et « ou sa chair s’est obstruée par son zov, c’est son impureté ». Comment comprendre cela ? Deux apparitions rendent impur et la troisième oblige à la présentation d’une offrande (Meguila 8a)
15,4
Toute couche sur laquelle repose celui qui a le flux, sera souillée; tout meuble sur lequel il s'assied, sera souillé.
Toute la couche
Tout ce qui peut servir de couche. J’aurais pu penser qu’il en fût ainsi même si elle peut servir à un autre usage. Aussi est-il écrit : « sur laquelle couchera ». Il n’est pas écrit : « sur laquelle a couché », mais : « sur laquelle couchera », donc ce qui est habituellement destiné à cet usage-là, à l’exclusion d’une couche dont on dirait : « Lève-toi, que nous puissions l’utiliser pour travailler ! » (Chabath 59a)
Sur laquelle couchera
Il n’est pas écrit : « sur laquelle a couché », mais : « sur laquelle couchera le zav », ce qui veut dire : sur ce qui est spécifiquement destiné à cet usage
15,5
Quiconque toucherait à sa couche, devra donc laver ses vêtements, se baigner dans l'eau, et restera souillé jusqu'au soir;
Et un homme qui touchera à sa couche
Cela nous enseigne que l’impureté « par michkav » (« par une couche ») est plus grave que celle par maga’ (« par toucher »), car la première est source d’une impureté « primaire » (av hatouma), rendant impur l’homme et impurs les vêtements, tandis que la seconde n’est qu’une impureté « dérivée » (tolda), ne rendant impurs que les aliments et les boissons
15,6
et qui s'assoira sur le meuble où s'assied celui qui a le flux, lavera ses vêtements, se baignera dans l'eau et sera souillé jusqu'au soir.
Et celui qui s’assied sur l’ustensile
Même sans le toucher, même dix ustensiles posés les uns sur les autres, il y a dans tous les cas création d’une impureté par michkav (« par une couche ») comme par mochav (« par un siège ») (Torath kohanim)
15,7
Si l'on touche au corps de celui qui a le flux, on lavera ses vêtements, on se baignera dans l'eau et l'on sera souillé jusqu'au soir.
15,8
Si celui qui a le flux vient à cracher sur un individu pur, celui-ci lavera ses vêtements, se baignera dans l'eau et sera souillé jusqu'au soir.
Et lorsque celui qui a un écoulement (zav) crachera dans le pur
Et que celui-ci touchera la salive ou la portera (Nidda 55b). Car un crachat crée une impureté contractée bemassa (« en étant portée »)
15,9
Tout harnais servant à la monture de celui qui a le flux, sera souillé.
Et tout le harnais (merkav)
Même s’il ne s’y est pas assis (‘Erouvin 27a), comme l’étrier de la selle appelé en français : « arçon ». Il est impur « par merkav » (« par le fait que le zav s’est assis sur un harnais »). Quant à la selle, appelée en français médiéval : « alwès », elle est impure « par mochav » (« par le fait que le zav s’est assis sur un siège ») (ibid.)
15,10
Quiconque touche à un objet placé sous lui, sera souillé jusqu'au soir; et qui transporte un de ces objets lavera ses vêtements, se baignera dans l'eau, et restera souillé jusqu'au soir.
Et quiconque touche à tout ce qui sera sous lui
Sous le zav. Cela nous apprend que celui qui touche au harnais est impur, sans qu’il faille qu’il nettoie ses vêtements. L’impureté transmise « par michkav » (« par une couche ») est plus grave que celle transmise « par merkav » (« par un harnais »)
Et celui qui les porte
Tout ce qui est mentionné au sujet du zav, à savoir sa ziva, sa salive, sa matière séminale, son urine, sa couche et son harnais, crée une impureté bemassa (« en étant porté ») pour l’homme et pour ses vêtements
15,11
Quiconque serait touché par celui qui avait le flux et qui n'a pas encore nettoyé ses mains dans l'eau, lavera ses vêtements, se baignera dans l'eau, et restera souillé jusqu'au soir.
Et il n’a pas rincé ses mains dans l’eau
Aussi longtemps qu’il ne s’est pas immergé pour se débarrasser de son impureté, et même si la ziva a cessé et qu’il a compté sept jours « de purification ». Dès lors qu’il n’a pas procédé à son immersion, il rend impur par toutes ses impuretés. Et si le texte emploie, à propos de l’immersion du corps du zav, l’expression de « rinçage des mains », c’est pour t’enseigner que l’eau n’a pas besoin d’atteindre les parties cachées, mais les membres découverts comme le sont les mains (Nidda 66b)
15,12
Un vaisseau d'argile, touché par celui qui a le flux, sera brisé; un vaisseau de bois, quel qu'il soit, sera nettoyé dans d'eau.
Et un ustensile de poterie qu’aura touché celui qui a un écoulement (zav)
J’aurais pu penser qu’il en fût ainsi même s’il ne le touche que de l’extérieur, etc. comme mentionné dans Torath kohanim dans la phrase : son maga’ (« toucher ») englobe l’ensemble du récipient. Nous dirons donc qu’il s’agit de son hèssét (possibilité pour le zav de rendre un objet impur en le déplaçant sans entrer en contact avec lui)
15,13
Quand cet homme sera délivré de sa gonorrhée, il comptera sept jours depuis son rétablissement; puis il lavera ses vêtements, baignera son corps dans une eau vive, et sera pur.
Et quand il sera purifié
Quand aura cessé la ziva
Sept jours pour sa purification
Sept jours exempts de l’impureté de ziva, pendant lesquels on ne verra pas de ziva, et ils devront être tous d’affilée
15,14
Le huitième jour, il se procurera deux tourterelles ou deux jeunes colombes, se présentera devant l'Éternel, à l'entrée de la Tente d'assignation, et les remettra au pontife.
15,15
Le pontife les traitera, l'une comme expiatoire, l'autre comme holocauste; et il l'absoudra, devant l'Éternel, de son écoulement.
15,16
Un homme qui aura laissé échapper de la matière séminale devra baigne dans l'eau tout son corps, et sera souillé jusqu'au soir.
15,17
Toute étoffe, toute peau, où il se trouverait de cette matière, sera nettoyée avec de l'eau et restera souillée jusqu'au soir.
15,18
Et une femme avec laquelle un homme aurait habité charnellement, tous deux se baigneront dans l'eau et seront souillés jusqu'au soir.
Ils se baigneront dans l’eau
La loi selon laquelle devient impure la femme qui a eu un rapport sexuel correspond à la volonté pure du Roi (guezérath hamèlekh). La raison n’en est pas une impureté « par maga’ » (« par toucher ») de la matière séminale, car son contact a lieu avec des parties cachées
15,19
Lorsqu'une femme éprouvera le flux (son flux, c'est le sang qui s'échappe de son corps), elle restera sept jours dans son isolement, et quiconque la touchera sera souillé jusqu'au soir.
Lorsqu’elle aura un écoulement (zava)
J’aurais pu penser : de l’un quelconque de ses membres. Aussi est-il écrit : « et elle-même a découvert la source de ses sangs » (infra 20, 18). Il n’est d’autre sang qui rende impur que celui qui provient de la source [de l’utérus] (Nidda 17b)
Du sang sera son écoulement (zova) dans sa chair
Son écoulement ne s’appelle « zov », pour rendre impur, que s’il est rouge (V. Nidda 19a)
Dans son isolement (nidda)
Comme dans : « on l’isolera de l’univers » (Iyov 18, 18). Elle est retranchée de tout contact avec autrui
Elle sera dans son isolement
Même si elle n’a vu qu’une première apparition
15,20
Tout objet sur lequel elle repose lors de son isolement, sera impur; tout objet sur lequel elle s'assied, sera impur.
15,21
Quiconque touchera à sa couche devra laver ses vêtements, se baigner dans l'eau, et restera souillé jusqu'au soir.
15,22
Quiconque touchera à quelque meuble où elle s'assoirait, lavera ses vêtements, se baignera dans l'eau, et restera souillé jusqu'au soir.
15,23
Si, en y touchant, il était lui-même sur la couche où elle est assise, il serait souillé jusqu'au soir.
Et s’il est sur la couche
Celui qui est couché, ou assis sur sa couche ou sur son siège, même s’il ne le touche pas, est également soumis à la loi de l’impureté mentionnée au verset précédent, laquelle exige le nettoyage des vêtements (Torath kohanim)
Sur l’ustensile
Y compris le harnais
Lorsqu’il y touche
Sans qu’il faille nettoyer les vêtements, car le contact du harnais (merkav) ne rend pas l’homme impur au point de communiquer son impureté aux vêtements. En revanche, l’impureté « par le toucher » (maga’) rend impur au point de communiquer son impureté aux vêtements
15,24
Mais si un homme vient à cohabiter avec elle, de sorte que son Impureté se communique à lui, il sera souillé sept jours, et toute couche sur laquelle il reposera sera souillée.
Et que son isolement (nidda) sera sur lui
J’aurais pu penser qu’il fallût la suivre dans le compte de ses jours [« de purification »], de sorte que s’il avait eu un rapport avec elle le cinquième jour de sa nidda, il n’eût été impur que pendant trois jours, tout comme elle. Aussi est-il écrit : « il sera impur pendant sept jours ». Que veulent dire alors les mots : « et son état de nidda sera sur lui » ? De même qu’elle rend impurs l’homme et la terre cuite, de même rend-il lui-même impurs l’homme et la terre cuite (Nidda 33a)
15,25
SI le flux sanguin d'une femme a lieu pendant plusieurs jours, hors de l'époque de son isolement, ou s'il se prolonge au-delà de son isolement ordinaire, tout le temps que coulera sa souillure, elle sera comme à l'époque de son Isolement: elle est Impure.
De nombreux jours
Trois jours
Non pas au moment de son isolement (nidda)
Après la fin des sept jours de sa nidda
Ou qu’elle aura un écoulement
Pendant ces trois jours-là
En plus de son isolement
Séparé d’un jour de sa nidda (Nidda 73a). Cette femme est zava, et la loi applicable est indiquée ici, comme étant différente de celle de la femme nidda. Car la femme zava doit compter sept jours « de purification » et présenter une offrande, tandis que la femme nidda n’a pas à compter sept jours « de purification », mais « elle sera pendant sept jours dans sa nidda » (verset 19), soit qu’elle ait vu une nouvelle trace de sang, soit qu’elle n’en ait pas vu. Et l’on a expliqué dans ce passage qu’il s’écoule onze jours entre la fin d’une période de nidda et le début de la nidda suivante. Si elle a vu du sang pendant trois jours d’affilée au cours de ces onze jours, elle est zava
15,26
Toute couche sur laquelle elle repose pendant toute la durée de cet écoulement sera, à son égard, comme la couche où elle reposait lors de son isolement; tout meuble sur lequel elle s'assied sera souillé, comme II le serait lors de son isolement.
15,27
Quiconque les touchera deviendra impur; il devra laver ses vêtements, se baigner dans l'eau, et restera souillé jusqu'au soir.
15,28
Lorsqu'elle sera délivrée de son flux, elle comptera sept jours, après quoi elle sera pure.
15,29
Au huitième jour, elle se procurera deux tourterelles ou deux jeunes colombes, qu'elle apportera au pontife, à l'entrée de la Tente d'assignation.
15,30
Le pontife traitera l'un des oiseaux comme expiatoire, l'autre comme holocauste; et il l'absoudra, devant l'Éternel, de la souillure de son écoulement.
15,31
Vous devez éloigner les enfants d'Israël de ce qui pourrait les souiller, afin qu'ils n'encourent point la mort par leur contamination, en souillant ma demeure qui est au milieu d'eux.
Vous séparerez (wehizartem)
La notion de nezira (« séparation ») ne signifie rien d’autre qu’abstention, comme dans : « ils ont reculé (nazorou) en arrière » (Yecha’yah 1, 4). De même : « le nazir (“l’abstème”) de ses frères » (Beréchith 49, 26)
Et ils ne mourront pas dans leur impureté
Le kareth dont est passible celui qui rend impur le sanctuaire est appelé « peine de mort »
15,32
Telle est la règle pour celui qui a le flux, et pour celui qui aurait laissé échapper de la matière séminale, cause d'impureté;
Celle-là est la loi de celui qui a un écoulement (zav)
De celui qui n’a observé qu’une seule apparition. Et quelle règle lui est-elle applicable 
de celui dont sortira de la matière séminale
Il est comme le ba‘al qèri, qui est impur jusqu’au soir
15,33
pour la femme qui souffre, lors de son isolement; pour la personne, homme ou femme, dont le flux se prolonge, et pour l'homme qui cohabite avec une femme impure."
Et celui dont s’écoule son écoulement (zov)
Celui qui a eu deux apparitions, ou trois, et auquel s’applique la règle définie ci-dessus (verset 3)
Contactez-nous sur WhatsApp