Logo Torah-Box
A'haré Mot
Afficher le commentaire de Rachi Afficher en Hébreu
16,1
L'Éternel parla à moïse, après la mort des deux fils d'Aaron, qui, s'étant avancés devant l'Éternel, avaient péri,
Hachem parla à Mochè
Que nous apprennent ces [derniers] mots ? Rabi El‘azar ben ‘Azaria a comparé cela à un malade au chevet duquel se rend un médecin. Celui-ci lui dit : « Ne mange pas d’aliment froid, et ne te couche pas dans un endroit humide ! » Vient un autre médecin qui lui dit : « Ne mange pas d’aliment froid, et ne te couche pas dans un endroit humide, afin que tu ne meures pas comme est mort Untel ! » Le second l’a mis plus efficacement en garde que le premier. C’est pourquoi il est écrit : « après la mort des deux fils de Aharon »
16,2
et il dit à Moïse: "Signifie à Aaron, ton frère, qu'Il ne peut entrer à toute heure dans le sanctuaire, dans l'enceinte du voile, devant le propitiatoire qui est sur l'arche, s'il ne veut encourir la mort; car je me manifeste, dans un nuage, au-dessus du propitiatoire.
Hachem dit à Mochè : Parle à Aharon
Pour qu’il ne meure pas comme sont morts ses fils
Et il ne mourra pas
Mais s’il y entre, il mourra
Car dans la nuée j’apparaîtrai
Car j’y apparais constamment avec ma colonne de nuée. Et puisque ma chekhina s’y révèle, qu’il prenne garde à ne pas prendre l’habitude d’y entrer ! Tel est le sens littéral. Quant à l’interprétation midrachique, elle est la suivante : Qu’il n’y entre pas, si ce n’est avec le nuage d’encens le jour de Yom Kippour 
16,3
Voici comment Aaron entrera dans le sanctuaire: avec un jeune taureau comme expiatoire, et un bélier comme holocauste.
Avec ceci (bezoth)
La valeur numérique des lettres du mot bezoth est quatre cent dix, allusion au nombre d’années qu’a duré le premier Temple
Avec ceci Aharon viendra…
Et même ainsi il ne pourra pas venir à tout moment, si ce n’est à Yom Kippour, comme indiqué à la fin du chapitre : « … au septième mois, le dix du mois » (verset 29)
16,4
Il sera vêtu d'une tunique de lin consacrée, un caleçon de lin couvrira sa chair; une écharpe de lin le ceindra, et une tiare de lin sera sa coiffure. C'est un costume sacré, il doit se baigner dans l'eau avant de s'en vêtir.
Une tunique de lin…
Cela nous apprend qu’il n’officie pas à l’intérieur [du qodèch haqodachim (« Saint des saints »)] dans les huit vêtements (V. Rachi sous Chemoth 28, 42) dont il se sert à l’extérieur et qui contiennent de l’or, car l’accusateur [ce métal, en tant que rappel du veau d’or] ne peut se muer en défenseur (Roch hachana 26a). Mais il ne portera que les quatre vêtements du kohen ordinaire, tous en lin
De sainteté
[Ses vêtements] devront être achetés par la trésorerie du Temple (Torath kohanim)
Il se coiffera
Comme le rend le Targoum Onqelos : « Il posera sur sa tête ». Comme dans : « Elle posa son vêtement près d’elle » (Beréchith 39, 16), que le Targoum Onqelos rend de la même manière
Il baignera dans l’eau
Il doit s’immerger, ce jour-là, lors de tous ses changements de vêtements (Yoma 32a). Il en changeait cinq fois, passant du service à l’intérieur au service à l’extérieur, et inversement, et il remplaçait ses vêtements d’or par des vêtements de lin, et inversement. Chacun de ces changements exigeait une immersion, ainsi que deux ablutions sanctificatrices des mains et des pieds dans la cuve
16,5
De la part de la communauté des enfants d'Israël, II prendra deux boucs pour l'expiation et un bélier comme holocauste.
16,6
Et Aaron amènera le taureau expiatoire qui lui est destiné, afin d'obtenir grâce pour lui-même et pour sa maison.
Le taureau de l’expiatoire (‘hatath) qui est à lui
Celui dont il a été question ci-dessus (verset 3). C’est pour t’enseigner qu’il doit lui appartenir, et non être payé par la collectivité (Yoma 3b)
Il fera propitiation (kappara) pour lui-même et pour sa maison
Il confessera sur le taureau ses propres péchés et ceux de sa maison (Yoma 36b)
16,7
Et II prendra les deux boucs et les présentera devant le Seigneur, à l'entrée de la Tente d'assignation.
16,8
Aaron tirera au sort pour les deux boucs: un lot sera pour l'Éternel, un lot pour Azazel.
Aharon donnera sur les deux boucs des sorts
Il les fait se tenir l’un à droite et l’autre à gauche. Il introduit ses deux mains dans une urne, tire un des « sorts » avec sa droite, et l’autre avec sa gauche, et il les dépose sur eux. Celui qui porte l’inscription : « À Hachem » va à Hachem, et celui qui porte l’inscription : « À ‘Azazel » est envoyé à ‘Azazel (Yoma 39a)
‘Azazel
C’est une montagne abrupte (‘az) et escarpée, un rocher élevé, comme il est écrit : « un pays déchiqueté » (verset 22), c’est-à-dire coupant (Yoma 67b)
16,9
Aaron devra offrir le bouc que le sort aura désigné pour l'Éternel, et le traiter comme expiatoire;
Il en fera un expiatoire (‘hatath)
Lorsqu’il pose le « sort » sur lui, il lui donne son nom et dit : « À Hachem comme ‘hatath ! 
16,10
et le bouc que le sort aura désigné pour Azazel devra être placé, vivant, devant le Seigneur, pour servir à la propitiation, pour être envoyé à Azazel dans le désert.
Se tiendra (ye‘amad) vivant
Comme ye‘oumad (« sera placé ») par d’autres. Comme le rend le Targoum Onqelos : « il sera placé vivant ». Et pourquoi « vivant » ? Étant donné qu’il est écrit : « pour qu’on l’envoie à ‘Azazel », je ne sais pas si on l’envoie à la mort ou à la vie. D’où la précision : « se tiendra “vivant” ». Il se tiendra vivant jusqu’à son envoi, et c’est donc à la mort qu’il sera envoyé
Pour faire propitiation (kappara) sur lui
Pour se confesser sur lui, comme il est écrit : « il confessera sur lui… » (Yoma 36b)
16,11
Aaron offrira son taureau expiatoire, fera propitiation pour lui-même et pour sa famille, et Immolera son taureau expiatoire.
Il fera propitiation (kappara) pour lui-même…
C’est la deuxième confession pour lui-même et pour ses frères les kohanim (Yoma 41b), lesquels sont tous appelés « sa maison », comme il est écrit : « “Maison” de Aharon, bénissez Hachem ! » (Tehilim 135, 19). D’où l’on apprend que les kohanim sont absous par son entremise. Sa kappara ne porte toutefois que sur l’impureté communiquée au sanctuaire et aux offrandes, comme il est écrit : « Il fera kappara sur le sanctuaire des impuretés… » (verset 16)
16,12
Il remplira l'encensoir de charbons ardents, pris sur l'autel qui est devant le Seigneur; prendra deux pleines poignées d'aromates pilés menu, et introduira le tout dans l'enceinte du voile.
De sur l’autel
Celui de l’extérieur
De devant Hachem
Du côté situé devant l’entrée, à savoir le côté ouest (Yoma 45b)
Fine
Pourquoi est-il écrit « fine » ? Tous les encens ne sont-ils pas réduits en une poudre fine, ainsi qu’il est écrit : « Tu en pileras en poudre fine » (Chemoth 30, 36) ? C’est pour qu’elle soit d’une finesse extrême (Yoma 43b), et on la remet au mortier la veille de Yom Kippour (Kerithoth 6b)
16,13
II jettera le fumigatoire sur le feu, devant le Seigneur, de sorte que le nuage aromatique enveloppe le propitiatoire qui abrite le Statut, et qu'il ne meure point.
Sur le feu
Qui est au milieu de l’encensoir
Et il ne mourra pas
Si en revanche il ne le fait pas comme il convient, il est passible de la peine de mort (Yoma 53a)
16,14
Alors il prendra du sang du taureau, en fera aspersion avec le doigt sur la face du propitiatoire, vers l'orient; et devant le propitiatoire, Il fera sept fois aspersion de ce sang avec le doigt.
Il fera jaillir avec son doigt
À savoir une seule hazaa (« aspersion »)
Et devant le propitiatoire (kaporeth)
Ce qui veut dire une hazaa vers le haut et sept vers le bas
16,15
Il immolera le bouc expiatoire du peuple, en portera le sang dans l'enceinte du voile, et, procédant â son égard comme il aura fait pour le sang du taureau, Il en fera aspersion au-dessus du propitiatoire, et en avant du propitiatoire.
Qui est pour le peuple
La kappara que le taureau apporte aux kohanim, le bouc l’apporte à Israël (Yoma 61a). Il s’agit du bouc sur lequel est tombé le sort « À Hachem »
Comme il a fait pour le sang du taureau
Une hazaa (« aspersion ») vers le haut et sept vers le bas
16,16
II purifiera ainsi le sanctuaire des souillures des enfants d'Israël, et de leurs transgressions et de toutes leurs fautes; et il agira de même pour la Tente d'assignation, qui réside avec eux, parmi leurs souillures.
Des impuretés des fils d’Israël
Pour ceux qui sont entrés dans le sanctuaire en état d’impureté sans le savoir « à la fin » [c’est-à-dire sans savoir qu’ils avaient touché un objet saint en état d’impureté], comme il est écrit : « selon tous leurs péchés (‘hatotham) », et la notion de « péché » (‘hatath) désigne ce qui est fait par mégarde (Torath kohanim)
Et de leurs transgressions
Y compris ceux qui sont entrés délibérément en état d’impureté (Chevou‘oth 7b)
Et ainsi fera-t-il pour la tente d’assignation
De même qu’il a fait hazaa des deux offrandes à l’intérieur, une fois vers le haut et sept fois vers le bas, de même fera-t-il hazaa sur le voile, de l’extérieur, des deux offrandes, une fois vers le haut et sept fois vers le bas
Qui réside avec eux
Bien qu’ils soient impurs, la chekhina réside parmi eux
16,17
Que personne ne soit dans la Tente d'assignation lorsqu'il entrera pour faire propitiation dans le sanctuaire, jusqu'à sa sortie. Ayant ainsi fait propitiation pour lui-même, pour sa maison et pour toute l'assemblée d'Israël,
16,18
il s'en ira vers l'autel qui est devant le Seigneur, pour en faire la propitiation: il prendra du sang du taureau et de celui du bouc, en appliquera sur les cornes de l'autel, tout autour,
Vers l’autel qui est devant Hachem
Il s’agit de l’autel en or qui est devant Hachem dans le sanctuaire. Et pourquoi le texte dit-il : « il sortira » ? Parce qu’il avait fait les hazaoth (« aspersions ») sur le voile en se tenant près de l’autel, vers l’intérieur, [à l’ouest], et en aspergeant. Tandis que pour l’application du sang sur les cornes de l’autel, il devait quitter l’autel et se diriger vers l’extérieur et commencer à l’angle nord-est (Yoma 58b)
Il fera propitiation (kappara) sur lui
Et quelle est sa kappara ? « Il prendra du sang du taureau et du sang du bouc » mélangés l’un avec l’autre
16,19
et fera de ce sang, avec son doigt, sept aspersions sur l'autel, qu'il purifiera et sanctifiera ainsi des souillures des enfants d'Israël.
Il fera jaillir sur lui depuis le sang
Après avoir appliqué de son doigt du sang sur les cornes de l’autel, il en fait sept hazaoth (« aspersions ») au sommet (Torath kohanim)
Il le purifiera
Des impuretés du passé
Il le sanctifiera
Pour l’avenir
16,20
Quand il aura achevé de purifier le sanctuaire, la Tente d'assignation et l'autel, il fera amener le bouc vivant.
16,21
Aaron appuiera ses deux mains sur la tête du bouc vivant; confessera, dans cette posture, toutes les iniquités des enfants d'Israël, toutes leurs offenses et tous leurs péchés, et, les ayant ainsi fait passer sur la tête du bouc, l'enverra, sous la conduite d'un exprès, dans le désert.
Un homme exprès
Prêt à cela depuis la veille (Yoma 66b)
16,22
Et le bouc emportera sur lui toutes leurs iniquités dans une contrée solitaire, et on lâchera le bouc dans ce désert.
16,23
Aaron rentrera dans la Tente d'assignation; puis il dépouillera les vêtements de lin dont il s'était vêtu pour entrer dans le sanctuaire, et les y déposera.
Aharon viendra vers la tente d’assignation
Nos maîtres ont enseigné que ce verset n’est pas à sa bonne place, et ils ont justifié leur point de vue dans le traité Yoma (32a). Ils ont indiqué que tous les versets du présent chapitre correspondent à l’ordre du cérémonial, à l’exclusion de la présente « venue », laquelle a lieu après l’accomplissement de sa ‘ola et de la ‘ola du peuple, et après la combustion des parties grasses du taureau et du bouc, effectuée à l’extérieur, en vêtements d’or. Ensuite il procède à son immersion, se purifie, enlève ses vêtements et revêt ceux de lin
Il viendra vers la tente d’assignation
Pour reprendre la coupe et l’encensoir avec lesquels il avait fait fumer l’encens dans le qodèch haqodachim (« Saint des saints »)
Il se déshabillera des vêtements de lin
Après avoir sorti ces objets, il revêt les vêtements d’or pour l’offrande de la ‘ola « perpétuelle » de l’après-midi. Voici donc l’ordre dans lequel étaient effectués les services : ‘Ola « perpétuelle » (‘olath tamid) du matin en vêtements d’or, puis service du taureau et du bouc – avec aspersion à l’intérieur – et combustion de l’encensoir en vêtements de lin, puis le bélier du kohen gadol et celui du peuple et une partie des moussafim en vêtements d’or, puis sortie de la coupe et de l’encensoir en vêtements de lin, puis le reste des moussafim et la ‘ola « perpétuelle » de l’après-midi et l’encens dans le sanctuaire, sur l’autel intérieur, en vêtements d’or. Et l’ordre des versets, selon celui des services, est le suivant : Envoi du bouc dans le désert (verset 22), ablution dans l’eau et offrande de la ‘ola (verset 24), combustion du suif du ‘hatath sur l’autel (verset 25), et toute la suite du chapitre jusqu’aux mots : « et après quoi il viendra vers le camp » (verset 26). Et seulement après cela, « Aharon viendra vers la tente d’assignation »
Il les déposera là
Ces mots nous enseignent qu’ils doivent être enfouis et qu’il n’a pas le droit d’utiliser ces quatre vêtements un autre Yom Kippour (Yoma 24a)
16,24
II baignera son corps dans l'eau, en lieu saint, et revêtira son costume; s'en ira offrir son holocauste et celui du peuple, et fera propitiation pour lui-même et pour le peuple.
Il baignera sa chair…
Nous avons appris plus haut, au verset 4 – « il baignera sa chair dans l’eau et les revêtira » – qu’il est tenu de s’immerger lorsqu’il passe des vêtements d’or aux vêtements de lin. Lors de cette immersion, il retire les vêtements d’or avec lesquels il a effectué le service de la ‘ola « perpétuelle » (‘olath tamid) du matin, et il revêt les vêtements de lin pour le service du jour. Nous apprenons ici qu’il est tenu de s’immerger lorsqu’il passe des vêtements de lin aux vêtements d’or (Yoma 32b)
Dans un endroit saint
Sanctifié de la sainteté du parvis. Cela se faisait sur le toit du beith haparwa (Yoma 34b), ainsi que les quatre immersions obligatoires de ce jour-là. Mais la première avait lieu dans un endroit non consacré
Il revêtira ses vêtements
Les huit vêtements avec lesquels il officie tous les jours de l’année (Yoma 70a)
Il sortira
Du sanctuaire dans la cour du parvis où se trouve l’autel des ‘oloth
Il fera son holocauste (‘ola)
Un bélier comme ‘ola, celui dont il est question plus haut dans : « Avec ceci Aharon viendra vers le sanctuaire… » (verset 3)
Et l’holocauste du peuple
Et un bélier comme ‘ola, celui dont il est question plus haut dans : « Et de la part de la communauté des fils d’Israël… » (verset 5)
16,25
La graisse de l'expiatoire, il la fera fumer sur l'autel.
Et le suif de l’expiatoire (‘hatath)
Les parties grasses du taureau et du bouc
Il le fera fumer vers l’autel
Sur l’autel extérieur, car il est écrit à propos de l’autel intérieur : « Vous ne ferez pas monter sur lui un encens étranger, et une ‘ola et une min‘ha… » (Chemoth 30, 9)
16,26
Pour celui qui aura conduit le bouc vers Azazel, il lavera ses vêtements, baignera son corps dans l'eau, et alors seulement rentrera au camp.
16,27
Le taureau expiatoire et le bouc expiatoire, dont le sang aura été introduit, pour la propitiation, dans le sanctuaire, on les transportera hors du camp, et l'on consumera par le feu leur peau, leur chair et leur fiente.
Dont le sang a été amené
Dans le sanctuaire et dans le qodèch haqodachim (« Saint des saints »)
16,28
Celui qui les aura brûlés lavera ses vêtements, baignera son corps dans l'eau, et alors seulement rentrera au camp.
16,29
Et ceci sera pour vous une loi perpétuelle: au septième mois, le dixième jour du mois, vous mortifierez vos personnes et ne ferez aucun ouvrage, soit l'indigène, soit l'étranger séjournant parmi vous.
16,30
Car en ce jour, on fera propitiation sur vous afin de vous purifier; vous serez purs de tous vos péchés devant l'Éternel.
16,31
C'est pour vous un sabbat, un sabbat solennel, où vous devez mortifier vos personnes: loi perpétuelle.
16,32
La propitiation sera accomplie par le pontife qu'on aura oint et installé pour succéder, comme tel, à son père; il revêtira le costume de lin, le costume sacré,
Le pontife fera propitiation (kappara)
Cette kappara que procure Yom Kippour n’est effective que si elle est a lieu par l’entremise du kohen gadol. Comme le chapitre, dans son ensemble, ne parle que de Aharon, il fallait préciser que chaque kohen gadol qui allait lui succéder disposerait des mêmes pouvoirs
Et celui dont on aura empli la main
Il n’est ici question que de celui qui a été oint par l’huile d’onction. D’où sait-on qu’il en est de même pour celui qui a été promu « par les vêtements » [le kohen gadol à l’époque du deuxième Temple n’étant pas oint mais portant les quatre vêtements « supplémentaires » attachés spécifiquement à sa fonction] ? De ce qu’il est écrit : « et celui dont on aura empli… » Tel a été le cas de tous les kohanim guedolim qui ont été investis à partir du règne du roi Yochiyahou (Josias), pendant lequel a disparu la fiole contenant l’huile d’onction (Yoma 52b)
Pour pontifier à la place de son père
Ces mots nous enseignent que si son fils est capable d’occuper sa place, il a préséance sur toute autre personne
16,33
et il fera propitiation pour le saint sanctuaire, propitiation pour la Tente d'assignation et pour l'autel, propitiation en faveur des pontifes et de tout le peuple réuni.
16,34
Que cela soit pour vous un statut perpétuel, afin de relever les enfants d'Israël de tous leurs péchés, une fois l'année." Et il agit comme l'Éternel l'avait ordonné à Moïse.
Il fit ainsi que Hachem ordonna…
Lorsque Yom Kippour arriva, il fit selon cet ordre. Cela pour faire l’éloge de Aharon : ce n’est pas pour son prestige qu’il a revêtu ses vêtements, mais comme quelqu’un qui exécute l’ordre du roi (Torath kohanim)
17,1
L'Éternel parla à moïse en ces termes:
17,2
"Parle à Aaron et à ses fils, ainsi qu'à tous les enfants d'Israël, et dis-leur: voici ce que l'Éternel m'a ordonné de dire:
17,3
Tout homme de la maison d'Israël qui égorgera une pièce de gros bétail, ou une bête à laine ou une chèvre, dans le camp, ou qui l'égorgera hors du camp,
Qui égorgera un bovin ou une brebis
Le texte parle ici d’offrandes, comme il est écrit : « pour approcher une offrande » (verset 4)
Dans le camp
Hors du parvis
17,4
sans l'avoir amenée à l'entrée de la Tente d'assignation pour en faire une offrande à l'Éternel, devant son tabernacle, il sera réputé meurtrier, cet homme, il a répandu le sang; et cet homme-là sera retranché du milieu de son peuple.
Du sang sera compté
Comme celui qui verse le sang d’un homme et qui se rend ainsi coupable sur son âme
Il a versé du sang
Y compris celui qui asperge le sang d’une offrande hors du parvis (Zeva‘him 106a)
17,5
Afin que les enfants d'Israël amènent leurs victimes, qu'ils sacrifient en plein champ, qu'ils les amènent désormais à l'Éternel, à l'entrée de la Tente d'assignation, au pontife, et qu'ils les égorgent comme victimes rémunératoires en l'honneur de l'Éternel.
Qu’ils sacrifient
Qu’ils ont l’habitude de sacrifier (Zeva‘him 106b)
17,6
Et le pontife lancera le sang sur l'autel de l'Éternel, à l'entrée de la Tente d'assignation, et il fera fumer la graisse comme parfum agréable à l'Éternel;
17,7
et ils n'offriront plus leurs sacrifices aux démons, au culte desquels ils se prostituent. Que cela soit une loi immuable pour eux, dans leurs générations.
Aux satyres (lasse‘irim)
Aux démons, comme dans : « et les démons (ousse‘irim) y danseront » (Yecha’yah 13, 21)
17,8
Tu leur diras encore: Quiconque, de la maison d'Israël ou des étrangers qui séjourneraient parmi eux, offrira un holocauste ou un autre sacrifice,
Qui fera monter un holocauste (‘ola)
Pour rendre coupable celui qui réduit en fumée les membres de l’offrande hors du parvis, tout comme celui qui procède à la che‘hita hors du parvis. Si une personne procède à la che‘hita et une autre présente l’offrande, elles sont toutes deux coupables (Zeva‘him 106a)
17,9
et ne conduira pas la victime à l'entrée de la Tente d'assignation pour qu'on la destine à l'Éternel, cet homme-là sera retranché de son peuple.
Sera retranché
Sa descendance s’éteindra et ses jours seront raccourcis
17,10
Quiconque aussi, dans la maison d'Israël ou parmi les étrangers établis au milieu d'eux, mangera de quelque sang, je dirigerai mon regard sur la personne qui aura mangé ce sang, et je la retrancherai du milieu de son peuple.
Tout sang
Puisqu’il est écrit : « car il est le sang, il fera kappara » (verset 11), j’aurais pu penser que l’on ne fût coupable que pour la consommation du sang des offrandes. Aussi est-il écrit : « tout sang »
Je donnerai ma face (panaï)
Penaï (« mes loisirs »). Je me libérerai de toutes mes occupations et m’occuperai de lui (Torath kohanim)
17,11
Car le principe vital de la chair gît dans le sang, et moi je vous l'ai accordé sur l'autel, pour procurer l'expiation à vos personnes; car c'est le sang qui fait expiation pour la personne.
Car l’âme de la chair…
… de toute créature dépend du sang. C’est pourquoi je l’ai destiné à l’autel pour servir à la kappara de l’âme humaine. Vienne l’âme et qu’elle procure le pardon à l’âme 
17,12
C'est pourquoi j'ai dit aux enfants d'Israël: Que nul d'entre vous ne mange du sang, et que l'étranger résidant avec vous n'en mange point.
Aucune âme d’entre vous
Pour que les adultes mettent en garde les enfants
17,13
Tout homme aussi, parmi les enfants d'Israël ou parmi les étrangers résidant avec eux, qui aurait pris un gibier, bête sauvage ou volatile, propre à être mangé, devra en répandre le sang et le couvrir de terre.
Qui chassera
Il n’est ici question que du gibier. D’où sait-on qu’il en est de même pour les oies et les gallinacés ? De ce qu’il est écrit : « un gibier » – n’importe lequel. Dans ce cas, pourquoi est-il écrit : « qui chassera » ? Afin que l’on n’en consomme la viande qu’après cette préparation (‘Houlin 84a)
Qui est à manger
À l’exception des animaux impurs
17,14
Car le principe vital de toute créature, c'est son sang qui est dans son corps, aussi ai-je dit aux enfants d'Israël: Ne mangez le sang d'aucune créature. Car la vie de toute créature c'est son sang: quiconque en mangera sera retranché.
Son sang est dans son âme
Son sang est le principe de la vitalité, car la vie en dépend
Car l’âme de toute chair est son sang
La vie s’identifie au sang. Les mots dam (« sang ») et bassar (« chair ») sont du genre masculin, et nèfèch (« âme ») est du genre féminin
17,15
Toute personne, indigène ou étrangère, qui mangerait d'une bête morte ou déchirée, devra laver ses vêtements, se baigner dans l'eau et rester souillée jusqu'au soir, où elle redeviendra pure.
Qui mangera une charogne (nevéla) et un animal déchiré (teréfa)
Le texte parle de la nevéla d’un oiseau pur, qui ne transmet d’impureté qu’au moment d’être déglutie. Cela t’apprend ici qu’elle rend impur par sa consommation, et non par maga’ (« par toucher »). Quant au mot teréfa, il ne figure ici que pour une interprétation midrachique, ainsi que nous l’avons appris : J’aurais pu penser que la nevéla d’un oiseau impur rendît impur au moment d’être déglutie. Aussi est-il écrit : teréfa. Seule est concernée une espèce pouvant être interdite en tant que teréfa, donc à l’exclusion d’un oiseau impur lequel n’est pas interdit en tant que teréfa
17,16
Que si elle ne lave point ses vêtements et ne baigne point son corps, elle en portera la peine."
Il portera son crime
S’il consomme de la viande sacrée ou s’il pénètre dans le sanctuaire [en état d’impureté], il est coupable à cause de cette impureté comme pour toutes les autres impuretés
Et ne baigne pas sa chair
Pour n’avoir pas baigné son corps il est passible de kareth, et pour n’avoir pas lavé ses vêtements il est passible de malqouth
18,1
L'Éternel parla à Moïse en ces termes:
18,2
"Parle aux enfants d'Israël et dis-leur: c'est moi, l'Éternel, qui suis votre Dieu!
Je suis Hachem votre Éloqim
Je suis Celui qui a dit au Sinaï : « Je suis Hachem ton Éloqim » (Chemoth 20, 2), et vous avez accepté ma royauté. Acceptez désormais mes ordres ! Rabi a enseigné : Il Lui était clair et connu qu’ils allaient un jour se détacher de Lui et sombrer dans la débauche à l’époque de ‘Ezra. Aussi est-Il venu vers eux en ordonnant : « Je suis Hachem votre Éloqim », ce qui veut dire : « Sachez qui vous l’ordonne : un juge apte à punir, mais digne de confiance pour ce qui est de récompenser. 
18,3
Les pratiques du pays d'Egypte, où vous avez demeuré, ne les imitez pas, les pratiques du pays de Canaan où je vous conduis, ne les imitez pas et ne vous conformez point à leurs lois.
Comme l’activité du pays d’Egypte
Cela nous apprend que les pratiques des Egyptiens et des Kena‘anéens étaient plus dépravées que celles de toutes les autres nations, et que la région où a habité Israël était plus dépravée que toutes les autres (Torath kohanim)
Où je vous amène
Cela nous apprend que les peuples qu’Israël a soumis étaient plus dépravés que tous les autres (Torath kohanim)
Et selon leurs statuts vous ne marcherez pas
De quoi le texte a-t-il voulu parler en ne citant que ces comportements-là ? De leurs institutions, devenues leur partie intégrante, comme les théâtres et les arènes. Rabi Méir a enseigné : Des pratiques des Emoréens énumérées par les Sages (Chabath 67 a et b)
18,4
C'est à mes statuts que vous devez obéir, ce sont mes lois que vous respecterez dans votre conduite: c'est moi, l'Éternel, qui suis votre Dieu.
Vous ferez mes ordonnances
Ce sont les préceptes énumérés dans la Tora, relatifs à la justice [comme l’interdiction de vol ou de meurtre]. Si elle ne les avait pas énoncés, les hommes auraient eu tout intérêt à le faire eux-mêmes
Et vous garderez mes statuts
Ce sont les préceptes correspondant à la volonté pure du Roi (guezérath hamèlekh), contre lesquels le penchant au mal et les nations du monde élèvent des objections à ce que nous les observions, comme l’interdiction de consommer du porc, celle de porter du cha‘atnéz (étoffe faite de laine et de lin) ou la purification par l’eau lustrale [issue des cendres de la vache rousse]. C’est pourquoi il est écrit : « je suis Hachem » – vous n’avez pas le droit de vous en dispenser
Pour y marcher
Ne te dispense pas de les suivre. Et ne dis pas : « Maintenant que j’ai appris la sagesse d’Israël, je vais étudier celle des nations ! 
18,5
Vous observerez donc mes lois et mes statuts, parce que l'homme qui les pratique obtient, par eux, la vie: je suis l'Éternel.
Vous garderez mes statuts
Y compris d’autres détails contenus dans le présent chapitre que le texte n’a pas explicités (Torath kohanim). Autre explication : Il s’agit d’appliquer la notion de « garder » et de « faire » aux statuts, et celles de « garder » et de « faire » aux ordonnances, car le « faire » s’appliquait jusque-là (verset 4) aux ordonnances et le « garder » aux statuts
Et il vivra par eux
Dans le monde à venir. Car si tu disais qu’il s’agit de ce monde-ci, l’homme n’est-il pas mortel 
Je suis Hachem
Digne de confiance quant à la rétribution [des actes positifs de l’homme]
18,6
Que nul de vous n'approche d'aucune proche parente, pour en découvrir la nudité: je suis l'Éternel.
Vous n’approcherez pas
Étant donné que l’interdiction s’adresse à la femme comme à l’homme, le texte s’exprime au pluriel
Je suis Hachem
Digne de confiance quant à la rétribution
18,7
Ne découvre point la nudité de ton père. , celle de ta mère: c'est ta mère, tu ne dois pas découvrir sa nudité.
La nudité de ton père
S’agit-il de la femme de ton père, ou faut-il prendre le texte au pied de la lettre ? Il est écrit ici : « la nudité de ton père », et plus loin : « il a découvert la nudité de son père » (infra 20, 11). De même qu’il s’agit là-bas de la femme de son père, de même ici (Sanhèdrin 54a)
Et la nudité de ta mère
Y compris sa mère lorsqu’elle n’est pas légalement la femme de son père (ibid.)
18,8
Ne découvre point la nudité de la femme de ton père: c'est la nudité de ton père.
La nudité de la femme de ton père
Y compris après la mort de celui-ci (ibid.)
18,9
La nudité de ta sœur, fille de ton père ou fille de ta mère, née dans la maison ou née au dehors, ne la découvre point.
Fille de ton père
Cela signifie : même si elle est issue d’un viol
Née dans la maison ou née au-dehors
Soit que l’on dise à ton père : « Garde sa mère ! » [dans la maison, dans le cas où sa fille est légale], soit qu’on lui dise : « Répudie sa mère ! », comme dans le cas où la fille est mamzèreth [issue d’un adultère] ou d’une nethina [issue d’une union avec une Guivonite] (V. Yehochou‘a 9, 27 – Yevamoth 23a)
18,10
La nudité de la fille de ton fils, ou de la fille de ta fille, ne la découvre point; car c'est ta propre nudité.
La nudité de la fille de ton fils…
Le texte parle ici de sa fille issue d’un viol. Quant à l’interdiction de s’unir à sa fille ou à la fille de sa fille par sa femme, nous la déduisons du verset : « la nudité d’une femme et de sa fille… » (verset 17), à propos desquelles il est écrit : « tu ne découvriras pas », soit qu’elle soit de lui, soit qu’elle soit d’un autre homme
La nudité de la fille de ton fils
A fortiori sa propre fille. Cependant, étant donné qu’un raisonnement a fortiori ne peut servir de support à une interdiction, nos Sages l’ont déduite en faisant appel, dans le traité Yevamoth (3a), à deux textes qui contiennent le même mot (guezéra chawa – V. aussi Sanhèdrin 75a)
18,11
La fille de la femme de ton père, progéniture de ton père, celle-là est ta sœur: ne découvre point sa nudité.
La nudité de la fille de la femme de ton père
Cela nous apprend que l’on n’est pas coupable lorsqu’il s’agit de sa sœur née d’une servante ou d’une païenne. C’est pourquoi il est écrit : « la fille de la femme de ton père », née d’une femme apte à être épousée légalement
18,12
Ne découvre point la nudité de la sœur de ton père: c'est la proche parente de ton père.
18,13
Ne découvre point la nudité de la sœur de ta mère, car c'est la proche parente de ta mère.
18,14
Ne découvre point la nudité du frère de ton père: n'approche point de sa femme, elle est ta tante.
La nudité du frère de ton père
Et quelle est-elle, sa « nudité » ? « Vers sa femme tu n’approcheras pas. 
18,15
Ne découvre point la nudité de ta bru: c'est la femme de ton fils, tu ne dols pas découvrir sa nudité.
Elle est la femme de ton fils
Je n’ai émis l’interdiction que lorsque ton fils peut l’épouser légalement, à l’exclusion d’une femme violée, d’une servante ou d’une païenne (Sanhèdrin 75a)
18,16
Ne découvre point la nudité de la femme de ton frère: c'est la nudité de ton frère.
18,17
Ne découvre point la nudité d'une femme et celle de sa fille; n'épouse point la fille de son fils ni la fille de sa fille, pour en découvrir la nudité: elles sont proches parentes, c'est une Impudicité.
La nudité d’une femme et de sa fille
Le texte ne vise qu’un mariage légal avec la première (Yevamoth 97a). C’est pourquoi il emploie le mot « prendre ». Il en sera de même lorsqu’il stipulera la peine applicable : « Et un homme qui “prendra” une femme et sa mère… » (infra 20, 14). Mais dans le cas du viol de la mère, il est permis d’épouser sa fille
Elles sont en parenté
L’une vis-à-vis de l’autre
Une impudicité
Comme le rend le Targoum Onqelos : « un conseil pervers ». C’est ton penchant au mal qui te conseille de pécher
18,18
N'épouse pas une femme avec sa sœur: c'est créer une rivalité, en découvrant la nudité de l'une avec celle de l'autre, de son vivant.
Auprès de sa sœur
Les deux ensemble (Qiddouchin 50b)
Pour créer une rivalité
Expression voulant dire une « rivale » : Faire de l’une la rivale de l’autre
De son vivant
D’où l’on déduit que si on l’a répudiée, on n’épousera pas sa sœur aussi longtemps qu’elle sera en vie (Yevamoth 8b)
18,19
Lorsqu'une femme est 'isolée par son impureté, n'approche point d'elle pour découvrir sa nudité.
18,20
Ne t'unis point charnellement avec la femme de ton prochain: tu te souillerais par elle.
18,21
Ne livre rien de ta progéniture en offrande à Molokh, pour ne pas profaner le nom de ton Dieu: je suis l'Éternel.
Au Molèkh
C’est une idole dont le nom est Molèkh. Et voici le culte qu’on lui rend : On remet son fils aux prêtres, lesquels dressent deux grands bûchers, et ils font passer le fils à pied entre les deux bûchers en feu (Sanhèdrin 64b)
Tu ne donneras pas
Il s’agit de transmission aux prêtres
Pour faire passer à Molèkh
Il s’agit du passage par le feu (ibid.)
18,22
Ne cohabite point avec un mâle, d'une cohabitation sexuelle: c'est une abomination.
18,23
Ne t'accouple avec aucun animal, tu te souillerais par là; et qu'une femme ne s'offre point à l'accouplement d'un animal, c'est un désordre.
C’est une perversion (tèvel)
C’est un terme désignant la débauche, l’inceste et l’adultère, comme dans : « et mon courroux à cause de leur perversion (tavlitham) » (Yecha’yah 10, 25). Autre explication : C’est un terme visant un mélange et un entremêlement de la semence humaine et de la semence animale
18,24
Ne vous souillez point par toutes ces choses! Car ils se sont souillés par elles, les peuples que je chasse à cause de vous,
18,25
et le pays est devenu Impur, et je lui ai demandé compte de son iniquité, et le pays a vomi ses habitants.
18,26
Pour vous, respectez mes lois et mes statuts, et ne commettez aucune de ces horreurs. Ni vous, ni l'indigène qui séjournerait parmi vous.
18,27
Car toutes ces horreurs, ils les ont commises, les gens du pays qui vous ont précédés, et le pays est devenu Impur.
18,28
Craignez que cette terre ne vous vomisse si vous la souillez, comme elle a vomi le peuple qui l'habitait avant vous.
Afin que le pays ne vous vomisse pas
Cela ressemble à un prince à qui l’on aura fait manger un aliment dégoûtant : Il ne peut le conserver dans ses entrailles et il le vomit. Il en va de même d’Erets Yisrael : Il ne peut conserver les pécheurs. Le Targoum Onqelos rend ce mot par « vider » : le pays « se vide » d’eux
18,29
Car, quiconque aura commis une de toutes ces abominations, les personnes agissant ainsi seront retranchées du sein de leur peuple.
Les âmes qui les font
Hommes et femmes inclus
18,30
Soyez donc fidèles à mon observance, en ne suivant aucune de ces lois infâmes qu'on a suivies avant vous, et ne vous souillez point par leur pratique: je suis l'Éternel, votre Dieu!"
Vous garderez ma garde
Avertissement donné au tribunal
Et vous ne vous rendrez pas impurs par eux
Si en revanche vous vous rendez impurs, je ne suis plus votre Éloqim, car vous vous serez détachés de moi. Quelle satisfaction aurais-je avec vous, alors que vous méritez d’être anéantis ? D’où les mots : « je suis Hachem, votre Éloqim »
Contactez-nous sur WhatsApp