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Mis en ligne le Jeudi 24 Novembre 2022

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Pniné haTorah

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62 commentaires

Alain Z.
26/04/2023 - 18h23
Si Ytshak ne devait pas sortir, hors mis le fait qu'il était considéré comme 'ola après être monté sur le mizbéa'h, et donc ne pouvant plus sortir d'Israël, mais aussi car il n'était pas armé pour affronter un contexte, des influences extérieures qui [...] lire la suite du commentaireSi Ytshak ne devait pas sortir, hors mis le fait qu'il était considéré comme 'ola après être monté sur le mizbéa'h, et donc ne pouvant plus sortir d'Israël, mais aussi car il n'était pas armé pour affronter un contexte, des influences extérieures qui l'auraient fait chuter de sa kédoucha.
A l'inverse de Yaakov, qui lui , alla durant 14 années à la Yéchiva de Chem et Ever pour étudier une Torah qui lui donnera la possibilité de tenir contre les influences environnantes du pays avec ses mauvaises mœurs et des tourments que voudra lui faire vivre Lavan.
Pour vivre tout cela, et en sortir vainqueur il fallait être donc très armé de cette Torah !!
Torah, qui sera enseignée par lui-même (Yaakov), à son fils Yossef, car Yaakov savait qu'à son tour il serait amené à être exilé en un pays où la force de la Torah devra être un véritable rempart pour pouvoir tenir et lutter contre les influences extérieures.
Kol touv.
Torah-Box
02/12/2022 - 14h07
La réponse est dans la liste des commentaires :)
Yoel B.
02/12/2022 - 13h16
On pourrait avoir la bonne réponse
Merci
Yonathan S.
01/12/2022 - 23h48
Svp On peut connaître la réponse gagnante svp ?
Yael B.
28/11/2022 - 22h34
Itshak préférait Essav parce que c'est grâce à Essav que Yaacov a pu se construire: Essav était le modèle de tout ce qu'il ne fallait pas faire!
Serge A.
28/11/2022 - 09h46
Avraham savait que itshak vivra dans l'opulence comme on l'a effectivement constaté qu'il réussissait dans tout ce qu'il entreprenant.
Par contre concernant yaacov avraham savait que lorsqu'il retournera à harangue ça sera dans une situation se galout, [...] lire la suite du commentaire
Avraham savait que itshak vivra dans l'opulence comme on l'a effectivement constaté qu'il réussissait dans tout ce qu'il entreprenant.
Par contre concernant yaacov avraham savait que lorsqu'il retournera à harangue ça sera dans une situation se galout, comme on a pu le constater qu'il était poursuivi par essav et persécuté par lavan, dans ces circonstances n'ya pas de crainte qu'il s'imprégne des mauvaises actions des bnot kenaan.
Ce qu' on peut apprendre dans nos vies c'est que toutes les persécutions de la galout sont juste pour qu'on ne s'imprègne pas des mauvais comportements des peuples chez qui.nous résidons.
On peut aussi dire qu'avraham savait que yaacov serait occupé à mettre au monde les 12 chvatim et qu'il serait occupé par la parnassa comme on a vu qu'il a travaillé 20 ans chez lavan et donc le risque d'assimilation est beaucoup moins grand
Mendy N.
27/11/2022 - 21h34
Par ce que itshak avait fait la akeda et il devait rester que en israel
Carine S.
26/11/2022 - 21h53
Réponse de M. H.A (suite) : De manière terre à terre, car Avraham n’était pas vivant.
Yoan L.
25/11/2022 - 15h55
Avraham n’a engendré Yts’hak qu’à 100 ans car il lui a fallu passer par des épreuves
incruster dans son âme les caractères spirituels héréditaires (Rav Dessler) dont son fils héritera.
Avraham a dû quitter son pays natal, mener la guerre contre les [...] lire la suite du commentaire
Avraham n’a engendré Yts’hak qu’à 100 ans car il lui a fallu passer par des épreuves
incruster dans son âme les caractères spirituels héréditaires (Rav Dessler) dont son fils héritera.
Avraham a dû quitter son pays natal, mener la guerre contre les quatre rois, descendre en Egypte dans le but d’élever son âme. Dès qu’il a atteint le niveau exceptionnel qui a été le sien, il a pu mettre au monde le joyau Yts’hak qui allait continuer sa mission.

Avraham se devait de préserver son joyau, ce dernier n’avait plus besoin d’être confronté à l’extérieur pour poursuivre la mission de son père. La graine était là et le terreau idéal pour la faire fructifier était la terre d’Israel. Avraham se devait de la protéger contre les éléments nuisibles : il s’est écarté de Loth, de son fils Ismael, des fils de Ketoura. Yts’hak ne pouvait pas non plus se lier à une fille de Canaan car, selon le Keli Yaqar elles avaient ancré en elles les fautes dûes à l’impact de la matérialité comme la voracité, la débauche, l’avarice et la jalousie et tous les mauvais traits de caractère résultant de la matière.
Ces défauts se transmettent des pères aux enfants.

Cependant Avraham n’était pas dérangé qu’Yts’hak épouse une fille idolâtre, l’idolâtrie de Betouel est une erreur dans le raisonnement, des arguments rationnels pouvaient en venir à bout. Il suffisait que Rivkah soit en contact avec les bonnes personnes. Il n’y a pas de transmission héréditaire de l’idôlatrie. Néanmoins, Avraham ne voulait pas qu’Yts’hak évolue dans un milieu idolâtre et ne se laisse influencer négativement.

Yts’hak s’est essentiellement concentré sur son développement personnel. De son vivant, Avraham a tout fait pour le protéger et pourvoir à tous ses besoins tout en sachant que, par décret divin sa descendance serait un jour éxilée pendant 400 ans.

Cependant Yts’hak qui n’a pas été habitué à aller vers l’extérieur n’a pas surveillé les fréquentations de son fils Esav, ni avec qui celui-ci allait se marier. Esav a hélas ancré la matérialité dans son âme, il est même selon le midrach devenu un meurtrier. Ce que redoutait le plus Avraham est arrivé : Des femmes Canaanites ont élu domicile chez Yts’hak qui en pâtit, puisque, selon Rachi, suite à cela, il serait devenu aveugle.

De part sa nature, Yaacov est resté intègre et la mission initiée par Avraham ne pouvait se poursuivre qu’à travers Yaacov. Cependant le cocon familial était gangrèné. Esav, qui vivait à ses côtés, voulait le tuer et même spirituellement Yaacov était en danger.
Il y avait urgence pour Yaacov de s’en aller et fonder un foyer avec une femme à l’image de sa mère.
Mais avant de se confronter au milieu idolâtre de Lavan, Yaacov s’est renforcé en étudiant nuit et jour pendant 14 ans à la Yéchiva de Chem et Ever. Hachem a fait en sorte qu’il aille avec le bon état d’esprit, un esprit contrit, devant quitter ses parents, sans argent (Elifaz l’avait dépouillé de ses biens), n’ayant que D’ à ses côtés.
Mais on ne reste jamais complètement imperméable au milieu environnant puisque dès que Yaacovs’est enrichi, ses rêves (brebis mouchetées...) étaient emprunts de matérialité. Hachem lui demande donc de quitter Lavane.
A mon humble avis, la leçon à retenir est qu’il faut donner envie à nos enfants de construire avec la bonne personne un foyer de Torah, mais il faut aussi leur inculquer le combat qu’ils doivent mener pour préserver ce foyer, de surveiller les fréquentations de nos enfants, de s’impliquer dans les chidoukhims qu’ils feront, pour éviter, à D’ ne plaise ,une scission et un déracinement parfois inévitable d’une partie de cette famille .

Chabath chalom.
Jackie T.
25/11/2022 - 14h04
Qui est le où la gagnante svp car je n ai oas de compte Instagram. Merci df votre réponse
Torah-Box
25/11/2022 - 13h56
Merci à tous pour vos réponses l'un plus incroyable et différente que l'autre ! Quelle richesse cette Torah ! Quelle richesse intérieure chez chacun !? Profitez chacun des réponses de l'autre, je crois que c'est le plus grand intérêt de ce genre de concours. [...] lire la suite du commentaireMerci à tous pour vos réponses l'un plus incroyable et différente que l'autre ! Quelle richesse cette Torah ! Quelle richesse intérieure chez chacun !? Profitez chacun des réponses de l'autre, je crois que c'est le plus grand intérêt de ce genre de concours. Nous avons lu toutes les réponses. Désolé de devoir trancher pour un vainqueur.

Le grand gagnant du Séfer Torah est... "ya.e.li" / https://www.instagram.com/ya.e.li/

Voici sa proposition de réponse :

"1) Yts'hak est une Ola Temina, un sacrifice complètement pur et ne pouvait pas s'impurifier à l'extérieur de la terre d'Israël. Il représentait la Midat HaDin et un sacrifice parfait. En revanche, Ya'akov était la Midat HaEmet. Pour se parfaire, l'attribut de Vérité doit se frotter au mensonge. Cela ne posait donc aucun problème qu'il sorte de la terre et peut-être qu'il y avait même un Ignane, soit fuir Essaw, aller chez Lavan HaRacha, ce que l'on voit bien dans la Paracha, pour se confronter au mensonge et le vaincre afin de parfaire cette Mida. 2) On peut peut-être comprendre qu'il y a des personnes qui ne doivent pas sortir de la terre d'Israel pour faire du Kirouv au prix de se mettre en danger par toutes les mauvaises influences. Pour ces personnes, leur Tikoun sera de rester dans l'endroit le plus pur pour étudier la Torah. Par contre, il y a d'autres personnes qui ont des prédispositions pour sortir de la terre d'Israël et pour ramener leurs frères juifs. Les deux sont des "Parole du D.ieu Vivant". Les deux approches sont vraies, mais tout dépend des personnes concernées, à savoir si elles sont du genre influencées ou influençant. Bien entendu, en demandant toujours à un Rav qui nous connaît très bien et puisse nous indiquer dans quelle catégorie nous pouvons nous ranger.

2/ Pour etre plus claire, Ya'akov a cette force d'influencer sans être influencé. Nous pouvons apprendre de cela que chaque Ben Israël a un rôle différent à jouer, certains comme Yts'hak ne doivent pas sortir d Israël ou de la maison d'étude et de cette facon ils aideront le peuple d'Israël et d'autres doivent au contraire sortir pour ramener les brebis égarées du peuple d'Israël. Les prédispositions vont dépendre de tout un chacun de nous!"

Bravo à elle et à la semaine prochaine !
Chatelet B.
25/11/2022 - 05h27
Bonjour, la sanctification ne peut se faire que par celui qui est saint. Par la Torah c'est l'homme qui acquiert la Femme afin l'élever à un degré de la complémentarité de Kedoucha merci😊
Dieudonne S.
25/11/2022 - 04h53
Dans le cas Yitzhak Avinou, Avraham Avinou a envoyé chercher une fille pour que son fils fasse sa vie avec elle, afin d'éviter sans doute que son fils tombe dans l'idolâtrie voire dans la "polygamie". Dans le cas de Yaakov avinou, Rivka l'a envoyé pour sauver [...] lire la suite du commentaireDans le cas Yitzhak Avinou, Avraham Avinou a envoyé chercher une fille pour que son fils fasse sa vie avec elle, afin d'éviter sans doute que son fils tombe dans l'idolâtrie voire dans la "polygamie". Dans le cas de Yaakov avinou, Rivka l'a envoyé pour sauver sa vie et non pour faire sa vie. Le choix d'Essav en matière de femme avait attristé les parents. En conclusion, Hashem oriente et inspire nos parents à prendre les meilleures décisions pour notre vie. Amen. Shalom.
Carine S.
25/11/2022 - 00h55
Au nom de M. H.A : Yitzhak Avinou était un עולה תמימה et de par ce fait il était obligé de rester en Israël. Yitzhak représente l’intériorité, la crainte d’Hashem et le travail sur lui-même, l’auto-discipline. Yaacov, lui, fuyait son frère Essav qui voulait [...] lire la suite du commentaireAu nom de M. H.A : Yitzhak Avinou était un עולה תמימה et de par ce fait il était obligé de rester en Israël. Yitzhak représente l’intériorité, la crainte d’Hashem et le travail sur lui-même, l’auto-discipline. Yaacov, lui, fuyait son frère Essav qui voulait le tuer et donc c’était aussi sa mission, il fallait qu’il soit capable de se confronter au monde. La leçon que l’on peut en tirer est : « Hanokh LaNahar lefi darco, gam ki yaskil, Lo Yassour miméni ».
Meir B.
24/11/2022 - 23h46
Bonsoir,
Dans le Passouk 8 du Pérèk 24, on retrouve qu'Avraham demande à Eliézèr à ce que son fils ne soit pas amené à H'aran, au point qu'Avraham soit prêt à ce qu'Eliézèr soit quitte de son serment si la femme ne veut pas elle venir.

Rachi [...] lire la suite du commentaire
Bonsoir,
Dans le Passouk 8 du Pérèk 24, on retrouve qu'Avraham demande à Eliézèr à ce que son fils ne soit pas amené à H'aran, au point qu'Avraham soit prêt à ce qu'Eliézèr soit quitte de son serment si la femme ne veut pas elle venir.

Rachi (d"h Rak Ete Béni) explique que le terme "Rak" est une exclusion (comme on retrouve, par exemple, dans le Yérouchalmi Sota 5, 5), voulant dire qu'Itsh'ak lui ne revient pas, mais que Yaa'kov son petit-fils lui reviendra.

Le H'izkouni (d"h Rak) rapporte l'avis de Rachi, et explique que cela vient du fait qu'Itsh'ak soit une O'la parfaite et que H'outs Laarèts ne lui convient pas [Le Riva (d"h Rak) rapporte l'avis du H'izkouni]. Le Nah'alat Yaa'kov (cité dans le Sifté h'akhamim) rejoint aussi cette idée.

Le H'izkouni (d"h Lo Tachèv) et le Békhor Chor (d"h Rak) ajoutent encore qu'Avraham ne voulait qu'il sorte de sa terre d'héritage, qu'Hachem lui a donné. On peut se demander quelle est la raison, pourquoi Itsh'ak et pas Yaa'kov ? On peut répondre à cela qu'Avraham a souhaité faire hériter sa terre à son fils, afin que l'héritage soit acté d'une certaine manière. Il n'y avait alors pas d'inconvénient à ce que Yaakov sorte de la terre.

D'ailleurs, Avraham a déjà eu des contestations quant à ce qu'il avait acquis en certains lieux (Béréchit 21, 25 concernant les puits qu'ont volé les serviteurs d'Avimélèkh).

2. Le Midrach Béréchit Raba (68, 3-4) rapporte qu'il y a des gens qui vont vers leur Zivoug, et qu'il y a des gens pour qui le Zivoug vient vers eux. Itsh'ak a son Zivoug qui est venu vers lui, et Yaa'kov est allé vers son Zivoug.

Peut-être est-ce la raison d'Avraham qu'il ne permit pas qu'Itsh'ak sorte vers H'arane, car son Zivoug devait venir à lui, mais ne "vit pas d'inconvénients" à ce que Yaa'kov sorte.

La leçon serait alors de prendre conscience que l'on ne doit pas s'attrister de ce l'on croit être un échec, car les choses ne doivent pas forcément se passer comme on pense qu'elles devraient se passer, mais plutôt comme elles doivent réellement se passer.

[Cette idée se retrouve encore dans plusieurs contexte, qui auraient sûrement nécessité un plus grand développement: "Kol Hadoh'èk Ete Hachaa' Chaa' Doh'akto, Vékhol Hanidh'é Mipéné Hachaa' Chaa' Nidh'ète Mipanav". Rachi (d"h Hadoh'èk) "Kégone Avchalom Chébikèch Limlokh Béh'ozka".

"Kol Déa'vèd Rah'mana Létav A'vid" (Bérakhot 60b, Choulh'an Aroukh O"H 230, 5).

"Gam Zou Létova" (Taa'nit 21a, Sanhédrine 108b).

"Amrou Oy Lanou Chéréinoukha Békhakh ! Amar Lahèm Oy Li Im Lo Réitouni Békhakh !" (Taa'nit 21a).

"Bahadé Kavché Dérah'amana Lama Lakh ? May Démipakédat Ibaé' Lakh Lémé'bad Ouma Dénih'a Kaméh Koudcha Bérikh Hou Laa'vid" (Berakhot 10a).

"Zo Torah Vézo Sekhara ? ... Yatsta Bat Kol Véamra Achrékha Rabbi Akiva Chéata Mézoumane Léh'ayé Hao'lam Haba" (Berakhot 61b).

"Amar Léfanav Ribono Chel olam Yech Lékha Adam Kazé Véata Notène Torah Al Yadi ? Amar Lo Chetok Kakh A'la Bémahchava Léfanay ... Zo Torah Vézo Sekhara ? Amar Lo Chetok Kakh A'la Bémahchava Léfanay" (Menah'ot 29b)].

3. D'ailleurs, ajoutons encore ce qu'écrit le H'izkouni (28, 46 d"h Im Lokéah') que Rivka souhaitait justement faire partir Yaa'kov d'Essav, afin qu'il ne cherche pas à rester sur place et à choisir une fille de grandes personnalités et importants qui le protègeraient d'Essav. Selon cela, il devait justement partir.

Ainsi, une autre leçon est que parfois l'homme se doit de partir ailleurs, car c'est pire sur place (voir encore Rambam Hilkhot Déo't 6, 1: Dérèkh Bériyato...).

4. N'oublions pas que Yaakov était en danger à cause d'Essav (Béréchit 27, 41).

La leçon serait alors de faire attention à sa vie, bien que l'on ai un certain niveau, sans chercher à s'appuyer un miracle.

En effet, on retrouve cette idée dans le traité Chabat (32a) où il est écrit que l'on ne doit pas se tenir dans un lieu dangereux, en se disant qu'on lui fera un miracle, car peut-être qu'on ne lui fera pas de miracle, et si on lui fait, on lui réduit ses mérites.

On retrouve d'ailleurs que même des grands maîtres étaient pointilleux quant à ce principe, au point de ne pas avoir apprécié avoir été mis en danger à leur insu, pour la raison susmentionnée (voir Taa'nit 20b).

Même Chemouèl a dit à Hachem qu'il y avait un danger pour lui d'aller oindre David, et Hachem accepta ses propos (Chemouel 1 16, 20).

D'ailleurs la Guémara (Pessah'im 8b et autres) apprend de là que dans un cas où le danger est fréquent, même une personne envoyée pour une Mitsva (Chelouh'é Mitsva) est en danger.

Il s'agissait de Chemouèl qui allait faire une Mitsva, et pourtant il a fait attention au danger.

Il en serait peut-être de même pour Yaakov, où il se devait de partir pour cette raison.

C'est d'ailleurs ce que lui a demandé Rivka, sa mère [qui a d'ailleurs eu Rouah' Hakodèch (Rachi su Béréchit 27, 42 d"h Vayougad)].

5. Si l'on rebondit sur la question "pourquoi une telle différence entre son fils et son petit-fils par rapport à ce danger", on pourrait penser à la Guemara (Sota 49a) "Rah'ama Déaba Abéné, Rah'amé Divné Abéné Déhavou Léh", mais il semble que ce ne soit pas par rapport à la différence de proximité (père, fils, petit-fils) que la question a été posée.

5. Peut-être Avraham a-t-il craint que du fait qu'Itsh'ak ait accepté sur lui d'être sacrifié, et qu'il a déjà eu une épreuve, il pourrait alors "baisser la garde" face à l'épreuve, ce qui n'est pas le cas de Yaa'kov.

On retrouve d'ailleurs chez David Hamélèkh qu'il s'est confronté à une épreuve, et il "a trébuché" (Sanhédrine 107a).

La leçon serait alors de faire attention à l'épreuve, en suivant les paroles du H'ovot Halévavot (Chaa'r Hamichi) "quelle est la grande guerre ? Il leur a dit: la guerre du Yétsèr et de ses armées. ... Tout ennemi lorsqu'on le gagne une fois, deux fois, trois fois il te lâche ... mais le Yétsèr cela n'est pas suffisant de le gagner cent fois".

C'est d'ailleurs ce que disent nos sages "Al Taamine Béa'tsmékha A'd Yom Motekha" (Avot 2, 4, cité dans le H'ovot Halévavot susmentionné. Voir encore Bérakhot 29a concernant Yoh'anane Cohen Gadol).

De plus, Yaakov serait parti par non choix, puisqu'il était en danger de son frère, et ce n'est pas qu'il cherche l'épreuve, mais plutôt qu'il se protège, alors qu'Itsh'ak n'avait pas de raisons d'en arriver à l'épreuve.

La question doit tout de même se poser concernant Itsh'ak qui, lui, ne savait pas, apparemment, à quel danger était exposé Yaakov par rapport à E'ssav, et qui malgré tout accepta. Voir proposition suivante.

6. Peut-être apprend-on de là que pas tout le monde n'est pareil, dans le sens où Avraham a certes craint qu'Itsh'ak ne sorte vers H'arane, de par son essence, son caractère, son passé, etc..., ce qui n'est peut-être pas le cas de Yaa'kov. Cette idée peut rejoindre les réponses 2 et 5.

La leçon serait alors de faire attention au caractère de chaque enfant, à ce qui lui convient à lui plus particulièrement qu'à l'autre, ce qui est adapté à lui pouvant ne pas être adapté à l'autre.

Voici ce qu'écrit le Malbim (sur Michlé 22, 6: "enseigne à l'enfant selon son chemin, même lorsqu'il vieillira il ne s'en détournera pas"): "il est une Mitsva que le H'inoukh "soit selon son chemin", car tout homme est particulier selon sa nature, que ce soit dans les Déo't, certains ayant un esprit aiguisé, d'autres ayant un esprit droit mais pas aiguisé, et on doit leur enseigner selon la prédisposition qui se trouve en lui ...".

Voir encore les propos du Gaon sur le Passouk précité.

Kol Touv.

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