Lorsqu’on souhaite éditer un nouveau journal, la première démarche est de cibler le public à toucher : populaire ? Réfléchi ? Mode détente ? Qui aime rire ? S’intéresse à la politique ? À l’actualité ? Au sport ? À l’économie ? etc. Selon ce choix, on établira les différentes rubriques qui vont alimenter le journal et mettre sur pied une équipe de rédacteurs qui va correspondre à ces besoins. Lors de la conception de Torah-Box Magazine, il était évident que l’on souhaitait toucher un public de Juifs qui cherchent à se renforcer dans le judaïsme – but identique à celui qui avait motivé l’ouverture du site –, et c’est dans cet esprit que le choix des rubriques a été fixé. La gratuité du magazine va aussi permettre à tous ceux qui le réclament de l’obtenir, le coût financier de ce projet étant partiellement supporté par des publicités.
Très vite, Torah-Box Magazine a été un grand succès, très apprécié et très demandé. Il nous est régulièrement réclamé dans des villes où il n’y a point de distribution. (La seule solution envisageable pour l’instant est de le télécharger à partir du site sur torah-box.com/magazine, nous trouvant dans l'impossibilité financière de le faire parvenir à toute personne qui le désire.) Nous avons été aussi surpris de réaliser l’éventail très large des intéressés, depuis ceux qui commencent à peine à observer Chabbath jusqu’aux familles orthodoxes de Bné-Brak. Le point commun de ces personnes est de découvrir des enseignements sincères qui puisent dans les racines de la Torah, sous une forme fraîche et moderne adaptée à notre époque.
Mais nous savons aussi que certaines personnes ne veulent pas de ce magazine dans leur foyer, du fait qu’il ne corresponde pas à leurs propres normes de religiosité. Nous respectons ce choix, conscients qu’il est impossible de contenter toutes les opinions. Mais il existe aussi de ceux dont l’attitude force l’étonnement : ils arrachent les feuilles publicitaires ou les news de tous les magazines avant de les laisser à portée des intéressés, bien qu’au passage, ils emportent certains contenus qui vont avec. Ces personnes ont le souci de “protéger” le lecteur de tout ce qui n’est pas de la Torah à 100%, et comme le magazine est de toute façon gratuit, le lecteur n’ira pas faire de réclamations (!).
Il y a bien pire encore : de ceux qui prennent carrément le tas de journaux et les jettent à la poubelle. On sait que d’après la loi, nous n’avons pas le droit de détruire des écrits de Torah, sauf s’ils sont écrits par un apostat (Min). En agissant ainsi, ces personnes portent donc un jugement grave sur les différents chroniqueurs de ce magazine. Dans la mesure où se tient une équipe de Rabbanim qualifiés qui en contrôle les contenus et les intervenants, et que l’on n’a jamais eu vent de telles accusations chez nos lecteurs parmi lesquels on compte de grands érudits, il est à supposer que ces agissements sont le fruit de la jalousie ou de la folie. Ces destructeurs causent aussi un dommage pécuniaire qu’il faudra rembourser à Torah-Box avant Yom Kippour, sans oublier la frustration de nos fidèles qui ne trouveront pas, à cause d’eux, leur magazine tant attendu.
Sait-on que le coût annuel du magazine est de l’ordre de 300 000 Euros (!), qu’un chroniqueur peut passer la nuit entière à travailler sa rubrique et que chaque texte est analysé par toute une équipe qui réfléchit sur chaque virgule et chaque illustration afin de parvenir à réaliser un numéro respectant à la fois la pure tradition juive tout en étant attractif ?
Tous ceux qui ont des remarques sont invités à le faire dans le cadre du courrier des lecteurs prévu à cet usage, en gentlemen, et non comme des sauvages !