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Kosher-Box : du Pain de mie Mézonot ?!

Mis en ligne le Jeudi 10 Novembre 2022

Avez-vous déjà acheté du pain de mie sur lequel est indiqué que la bénédiction à réciter est "Mézonot" ? Qui écrit cette mention, le fabricant ou le responsable Cacheroute ? Ont-ils un intérêt à écrire Mézonot plutôt que Motsi ? Peut-on se fier dans tous les cas à ces mentions ? Bon visionnage !

Dan COHEN - © Torah-Box
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5 commentaires

Mymi T.
29/07/2022 - 10h10
Merci beaucoup pour cette vidéo ! Mais en général le badats eda haharedite s'appuie uniquement sur les décisionnaires ashkénaze. Comment se fait il si il y a écrit braha mezonot que pour le ashkénazim se soit hamotsi? Il est possible qu'il y est une majorité [...] lire la suite du commentaireMerci beaucoup pour cette vidéo ! Mais en général le badats eda haharedite s'appuie uniquement sur les décisionnaires ashkénaze. Comment se fait il si il y a écrit braha mezonot que pour le ashkénazim se soit hamotsi? Il est possible qu'il y est une majorité d'ingrédients sucré dans ces pains, qui d'ailleurs en général sont très huileux et ressemble plus à des brioches qu'à des pains. Dans ce cas il faudra faire mezonot sur ces pains comme l'indique le badats
Mendy N.
24/08/2020 - 21h51
merci beaucoup
bravo tres bien expliquer
Chimon G.
14/08/2020 - 07h32
Bonjour,
Bravo pour votre vidéo qui est très claire.
J'aimerai ajouter un point qui, me semble-t'il, demande une explication. En effet, le Badats Eida 'Haérdith et les rabbanim de Bené Berak supervisent des sandwich mezonot alors qu'il ne sont pas [...] lire la suite du commentaire
Bonjour,
Bravo pour votre vidéo qui est très claire.
J'aimerai ajouter un point qui, me semble-t'il, demande une explication. En effet, le Badats Eida 'Haérdith et les rabbanim de Bené Berak supervisent des sandwich mezonot alors qu'il ne sont pas sensiblement sucrés (condition qui, à priori, est requise même selon les achkenazim) afin de pouvoir les remplir de thon ou d’œufs. La raison de leur décision est qu'ils se basent sur l'avis du Marachdam rapporté par le Min'hat Yits'hak qu'un pain dont la majorité des liquide est du jus perd son statut de pain même si le goût n'est pas sensible. Cette avis n'est pas partagé par la majorité des poskim et il faudra réciter hamotsi sur ces pains, mais il n'est pas possible de dire que ces rabbanim sont dans l'erreur.
Il me semble aussi nécessaire de préciser que de l'étude de la sougya, il ressort que si l'on utilise un pain qui est mezonot en remplacement de pain, il faudra faire hamotsi dessus selon la majorité des poskim même si l'on consomme une petite quantité. La quantité de 216 g (!? il s'agit d'un volume et non d'une masse) mentionnée ne concerne que un aliment qui est prévu comme un dessert et qu'on mange une grosse quantité afin de se rassasier.
En conclusion, il me semble que l'on peut faire motsi sur tout pain de mie même si l'on mange qu'une petite quantité à condition de le manger comme repas. Dans le cas où l'on l'utilise comme un goûter, il faudra agir comme indiquer sur la vidéo.
Dan C.
24/06/2018 - 10h24
Bonjour,

Pour répondre à votre question, il faut comprendre la définition de Pat Haba Békisnin, ainsi que la définition de Kové'a Séouda.

La Guémara de Bérakhot nous enseigne que sur Pat Haba Békisnin, on récite la bénédiction de [...] lire la suite du commentaire
Bonjour,

Pour répondre à votre question, il faut comprendre la définition de Pat Haba Békisnin, ainsi que la définition de Kové'a Séouda.

La Guémara de Bérakhot nous enseigne que sur Pat Haba Békisnin, on récite la bénédiction de Mézonot.

Nos sages de l'époque médiévale sont partagés sur la définition de Pat Haba Békisnin. On retrouve parmi ces sages trois définitions:

1. Il s'agit d'un pain brioché (qui peut contenir du sucre, des oeufs, de l'huile, du miel, ou tout autre ingrédient susceptible de modifier le goût du pain) qui était consommé en dessert avec des sortes de confitures.
2. Ils'agit d'un pain fourré avec quelque servant davantage à la délectation qu'à la volonté de se rassasier (confiture ou chocolat par exemple)
3. Il s'agit d'une pâte à pain craquante.

Une pâte qui réunit les 3 conditions est du Mézonot Gamour.
Ca veut dire qu'on doit réciter la bénédiction de Mézonot sur un tel aliment même au milieu d'un repas, et que même si on fixe un repas desssus,il restera Mézonot.

Cependant peu d'aliments réunissent les 3 conditions.

Par conséquent, à chaque fois qu'un aliment ne réunit que une ou deux des conditions, on ne récite pas de bénédiction lorsqu'on le consomme au cours d'un repas, car ce met a peut être déjà été acquitté par la bénédiction du Motsi récitée sur le pain. De plus, en dehors du repas, on récite Mézonot, à moins qu'n ne fixe notre repas dessus.

Que signifie fixer un repas dessus?
Les avis sont partagés.
Je ne donnerai ici que la définition de Rav Ovadia Yossef, afin de ne pas m'allonger.

Dès qu'on dépasse un certain volume, correspondant à 216g, on a fixé un repas sur cet aliment.

A présent, venons en à votre question.

Les Séfarades qui récitent Mézonot sur la Matsa en dehors de Pessa'h ne récitent cette bénédiction que s'ils consomment moins de 216g. Car à moins de 216g, ils ne sont pas Kové'a Sé'ouda. De plus comme la Matsa est craquante, elle réunit une des trois opinions pour faire partie de la catégorie Pat Haba Békisnin.

Pour la Pizza et le pain de mie, ça dépend de la recette de la pâte et de l'acuité gustative de chacun.

Si une pâte à Pizza est pétrie avec du lait ou du jus de fruit, elle pourrait être Mézonot si le goût de ces ingrédients est perceptible.

Idem pour du pain de mie. Par exemple, le main de mie artisanal peut être pétri avec du beurre et du lait.

Pour le pain de mie industriel, il faut vraiment qu'on ressente le goût du sucre.

Donc pour une pizza apéritif, dont on sent le goût du sucre dans la pâte, on fera Mézonot. Pour un petit canapé de pain de mie au tarama par exemple, on fera aussi mézonot si on sent le goût du sucre dans la pâte.

Kol Touv
Noam B.
24/06/2018 - 03h54
J'aimerais bien qu'un Séfarade m'explique comment il fait Mezonot sur de la Matsa. L'argument du "croquant" n'est nullement convaincant, vu qu'on est toujours Kovea seouda. Et pareil pour le pain de mie ou la pizza, d'ailleurs.

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