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Se tenir la main après la 'Houppa, sans Yi'houd

Rédigé le Mardi 17 Mai 2016
La question de Jonas H.

Kavod Harav,

Pour les Séfaradim qui attendraient la fin de la soirée du mariage pour faire le Yi'houd, le 'Hatan et la Kala pourraient-ils par exemple se donner la main après la 'Houppa, ou leur faudrait-il attendre la fin de la soirée après leur Yi'houd, puisque ce n'est qu'à ce moment-llà que la femme est réellement considérée comme mariée ?

Merci !

La réponse de Rav Gabriel DAYAN
Rav Gabriel DAYAN
40078 réponses

Bonjour,

Selon la plupart des décisionnaires, après la 'Houppa qu'il est habituel de célébrer de nos jours, même avant que le Yi'houd n'ait eu lieu, il n'est pas interdit à la Kalla et au 'Hatan de se toucher pour se diriger vers l'endroit du Yi'houd. Voir Michnat Yéhochou'a, volume 1, chapitre 22, Halakha 1 et Haïroussine Véhanissouïne, volume 1, page 279 et note 477.

Dans certains milieux, il est habituel de se tenir la main en sortant de la 'Houppa, en chemin vers le Yi'houd. Voir Michnat Yéhochou'a, volume 1, chapitre 22, Halakha 1 et et Haïroussine Véhanissouïne, volume 1, page 279 et note 477.

Cependant, nombreux sont ceux qui pensent qu'il n'est pas bon de se donner la main en public. Voir Yalkout Yossef, Sova Sema'hot, volume 1, chapitre 11, Halakha 8.

En public, on ne montre aucun signe d'affection entre un homme et sa femme ou entre un jeune marié et sa Kalla. Certaines choses méritent la discrétion, et il ne faut pas leur donner plus de poids qu'ils en ont.

Selon d'autres, le fait de se tenir la main en sortant de la 'Houppa est conseillé afin de faire régner une atmosphère d'affection entre le 'Hatan et la Kalla en vue des événements de la soirée à venir. [Il ne faut pas oublier que dans le monde religieux, le 'Hatan et la Kalla ne se connaissent que depuis quelques mois - c'est donc un moyen de rapprocher les esprits pour la suite des événements.]

D'autres raisons sont mentionnées, à ce sujet. Voir Haïroussine Véhanissouïne, volume 1, page 279 et note 477.

Pour ma part, je suis plutôt en accord avec le premier avis, car, de nos jours, il faut redoubler de sensibilité face à la sainteté d'un événement si sérieux et si important.

D'autre part, il y a toujours des âmes sensibles [enfants, adolescents, etc.] qui ne saisissent pas vraiment le vrai sens des choses.

Voir Yalkout Yossef, Sova Sema'hot, volume 1, chapitre 11, Halakha 8.

Qu'Hachem vous bénisse, et que vous puissiez vivre votre mariage dans la joie, la gaieté et la paix.

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