Bonjour Rav,
J'ai fait mon Aliyah l'année dernière, motivée de me rapprocher de mes enfants, et, elles, de m'avoir près d'elles.
Remariée depuis quelques mois, nous avons 50 et 60 ans passés, et habitons à Netanya.
Mes filles mariées sont à Jérusalem, et, mon mari m'avait dit que j'étais "libre" d'y aller. Mes filles l'ont reçu chaleureusement Chabbath et ont pris un appartement d'une voisine pour qu'on ait notre indépendance.
Il a accepté une fois l'invitation, mais maintenant, bien qu'il me dit les trouver très gentilles et respectueuses, il a froid à Jérusalem et est gêné de dormir chez des gens.
Cependant, je sens que mon départ du Chabbath génère de la rancœur, et il me dit de rentrer dimanche.
La semaine, mes filles courent de tous les côtés, les enfant ont école, et ce n'est donc pas un terrain de détente pour elles...
Comment gérer, comment être en Chalom Bayit et répondre a mon besoin de voir ma famille (lui a toute sa famille à Netanya ou aux environs) ?
On a toute la vie devant nous et mon fils à marier, et encore pleins d'autres petits-enfants à venir. Comment gérer la distance, les besoins, et les émotions de chacun ?
Chalom Esther,
En effet, c'est une situation très délicate, et je comprends votre besoin de voir vos filles, mais je comprends aussi que, du côté de votre mari, passer un Chabbath tout seul n'est pas vraiment agréable.
Idéalement, il faudrait trouver une solution pour que vous restiez ensemble. Essayez de régler les problèmes qui embarrassent votre mari à Jérusalem, pourquoi pas, par exemple, apporter avec vous un chauffage pour déjà régler le problème du froid. Si vous vous sentez gênée par rapport à la famille qui vous prête l'appartement, amenez-leur un petit présent (quelque chose pour la maison, ça fait toujours plaisir).
Le plus important, montrez à votre mari que vous cherchez des solutions pour qu'il puisse venir avec vous la prochaine fois. Le fait même qu'il vous voit vous préoccuper du problème et que vous ne souhaitez pas vous séparer de lui, lui fera chaud au cœur, car, bien évidemment, il s'agit d'un problème affectif et non pratique.
Montrez-lui de l'amour et de la compassion, et je suis sûr qu'ensemble vous parviendrez à trouver une solution.
Quoi qu'il en soit, ne le laissez pas passer Chabbath tout seul.
Kol Touv.