Bonjour Rav,
J'ai toujours grandi dans un milieu religieux, si on peut dire religieux, car je n'aime pas ce terme. Depuis mes 17 ans, je me suis un peu éloigné, mais j'ai toujours gardé Chabbath, mangé Cachère et mis les Téfilines.
J'ai fait certaines bêtises avec des filles. Je n'ai jamais voulu aller jusqu'à avoir une relation, mais seulement tout ce qui est possible avant. Je sais que c'est hypocrite, mais ça a toujours était ma limite.
Depuis 2 ans, j'ai bien avancé à nouveau, j'étudie, je suis actuellement à la Yéchiva la journée et je suis Chomer Négui'a. Je cherche à me marier, mais je me rends compte que j'ai du mal à trouver celle qu'il me faut.
J'ai comme l'impression que je dois faire quelque chose afin que D.ieu me pardonne et m'ouvre les portes. C'est entre autre pour ça que je suis devenu Chomer Négui'a, afin de trouver au plus vite mon Zivoug.
Que dois-je donc faire ?
Merci Rav.
Chalom,
Il existe selon le Talmud au moins deux Zivouguim : le premier est celui qui est prédestiné depuis la naissance, et le second est attribué selon les mérites.
Cela signifie que plus vous faites des efforts pour vous rapprocher de D.ieu, plus votre Mazal sera le reflet de votre volonté de progresser.
D'autre part, voyez dans la Paracha Vayéra comment Eliezer, le serviteur d'Avraham Avinou, s'y prend pour réaliser le vœu de son maitre, trouver une épouse pour son fils Its'hak : il prie et demande un signe, et immédiatement tout s'accomplit.
Bien qu'il serait très orgueilleux d'imaginer être parvenu à ce niveau de proximité de D.ieu, malgré tout "Ma'assé Avot Simane Labanim" (c'est une leçon pour nous descendants des saints Patriarches), à savoir que la Téfila de tout notre cœur s'avère être d'une efficacité démontrée.
Puissions-nous entendre très prochainement pour vous "Kol Sassone Vékol Sim'ha", et que D.ieu vous ouvre les portes pour la réussite de votre Zivoug Békarov.
Bessorot Tovot.
