Bonjour Rav,
Je me suis mariée il y a presque deux ans avec un Avrèkh Baroukh Hachem, et j'ai accouché il y a peu Baroukh Hachem, et je ne trouve aucune minute à consacrer à ma spiritualité. Entre mon mari, le bébé, les études, le travail, la maison...
Même ma Téfila est bâclée, je ne trouve plus le moment d'ouvrir un livre ou de penser à m'améliorer dans ma Tsni'out, alors que j'en ai vraiment besoin...
Je suis vraiment attristée de cette descente spirituelle après deux ans de séminaire intenses...
Que dois-je faire ? Comment puis-je me reprendre en main et trouver le temps pour ma spiritualité ?
Merci d'avance et 'Hazak Oubaroukh.
Bonjour,
1. Vous écrivez : "Je me suis mariée il y a presque deux ans avec un Avrèkh Baroukh Hachem, et j'ai accouché il y a peu Baroukh Hachem, et je ne trouve aucune minute à consacrer à ma spiritualité. Entre mon mari, le bébé, les études, le travail, la maison..."
Remarque : toutes les tâches en question ne sont que pure spiritualité ! Chaque sourire à votre mari, chaque caresse à votre bébé, chaque table dressée, chaque plat cuisiné, chaque épice ajoutée, ont une valeur identique aux nombreuses heures d'étude de votre mari. La spiritualité de chacun est définie par Hachem, le maître du monde. Lorsque l'on donne une pièce métallique ou un billet en papier à un nécessiteux, c'est une action purement matérielle [permettant, d'acheter, un gâteau, par exemple] mais ayant une portée spirituelle inimaginable [pour le donateur]. Vous l'avez bien deviné, il s'agit de la Tsédaka. Lorsque Chlomo Hamélekh met en valeur les actions méritoires de la Echèt 'Hayil [la femme vaillante], il ne met pas l'accent sur ses prières et son étude, il met plutôt en relief son empressement à remplir ses tâches ménagères.
Il va sans dire que la femme vaillante doit parfaire sa Emouna [foi en D.ieu] et s'investir d'une crainte du ciel débordante, mais elle ne doit pas sombrer dans un désespoir semblable à celui que vous décrivez.
Je comprends votre désolation, mais vous comprenez aussi [à présent] pourquoi toutes vos amies sont venues vous "RÉJOUIR" le jour de votre mariage : car une Kalla aussi Tsadékèt que vous sait qu'après le mariage elle ne sera plus en mesure de poursuivre ses activités de jeune fille [ce qui devrait l'attrister].
Pour des détails à ce sujet, cliquez sur les liens suivants :
https://www.torah-box.com/question/la-femme-juive-a-la-maison_28749.html
https://www.torah-box.com/question/une-femme-doit-elle-sortir-travailler_47071.html
2. Vous écrivez : "Même ma Téfila est bâclée, je ne trouve plus le moment d'ouvrir un livre ou de penser à m'améliorer dans ma Tsni'out, alors que j'en ai vraiment besoin..."
Remarque : pour l'instant, vous allez vous suffire des Brakhot du matin, du Chéma' Israël et d'une 'Amida par jour.
3. Vous écrivez : "Je suis vraiment attristée de cette descente spirituelle après deux ans de séminaire intenses..."
Remarque : comme nous l'avons expliqué, chacun doit être conscient de ses devoirs et, donc, les accomplir avec joie et enthousiasme. C'est aussi une Mitsva.
4. Vous écrivez : "Que dois-je faire ? Comment puis-je me reprendre en main et trouver le temps pour ma spiritualité ?"
Réponse : tout d'abord, il faut vous investir des évidences précitées ; ensuite, il faut prier pour mériter d'avoir le temps nécessaire, qui vous permettra de prier et d'étudier davantage, sans que cela puisse porter atteinte à votre devoir d'être le "pilier de la maison" - 'Akérèt Habayit.
Pour d'autres détails importants, cliquez sur les liens suivants :
https://www.torah-box.com/question/par-quoi-remplacer-l-etude-pour-une-femme_12314.html
Nous sommes à votre disposition, Bé’ézrat Hachem, pour toute question supplémentaire.
Qu’Hachem vous protège et vous bénisse.