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Mon mari n'étudie pas, quel mérite ai-je ?

Rédigé le Mardi 26 Juillet 2016
La question de Esther T.

Bonjour monsieur le Rav,

A ce qu'il parait, pour une femme, les actions et étude de Torah de son mari lui donnent aussi des mérites.

Alors, comment peut-elle avoir le mérite des Mitsvot de son mari si celui-ci ne fait rien du tout ?

Merci.

La réponse de Rav Gabriel DAYAN
Rav Gabriel DAYAN
40200 réponses

Bonjour,

Le mérite des femmes pour les bonnes actions et les Mitsvot n’est absolument pas dépendant des actions de leur mari.

Ceci est une vérité absolue et indiscutable.

La femme a des centaines de Mitsvot qui lui incombent et qui lui permettent de mériter les plus grands délices, dans ce monde et dans le monde futur ; elle n’a aucunement besoin de son mari pour cela.

Voici quelques exemples : le respect du Chabbath, les lois de la Tsniout de l’habillement, les Brakhot avant et après la consommation des aliments, avoir confiance en Hachem, le 'Hessed, les lois de Nétilat Yadaïm avant la consommation de pain, le respect de toutes les Mitsvot négatives de la Torah : ne pas dire du Lachone Hara', ne pas voler, ne pas faire honte à autrui, ne pas mentir, ne pas porter un habit contenant un mélange de lin et de laine, ne pas enfreindre les lois de la pureté familiale, etc.

A la banque, il y a le « compte personnel » et le « compte joint ».

En ce qui concerne les Mitsvot, c’est un compte personnel [parfois, les actions de l’un influent sur les mérites de l’autre].

Le pouvoir de la femme

Le verset dit : « La femme sage bâtit sa maison ». Michlé [Les proverbes], chapitre 14, verset 1.

Ce verset se réfère à l’épouse d’One ben Pélet dont la sagesse sauva sa famille de la destruction. Voir Talmud Sanhédrin 109b.

Le verset poursuit : « Mais une méchante femme la détruit de sa propre main ».

Il s’agit de la femme de Kora’h qui entraîna son mari et toute sa famille à la mort. Voir Le Midrash raconte, Bamidbar, page 261.

Les femmes bénéficient donc, non seulement du mérite de leurs actions, mais avec leur sagesse et leur douceur, elles sont en mesure de mener leur mari vers le bien, ce qui augmentera fortement et considérablement leurs mérites.

Par ses prières continuelles du fond du cœur, la femme peut influer sur le caractère de son mari et l’attirer vers l’étude la Torah et l’accomplissement des Mitsvot.

Il y a des dizaines de preuves à l’appui dans le Talmud et les Midrashim.

Voir Téhilim 81, verset 11 et Téhilim 145, versets 9, 16, 18, et 19.

Transmettez-moi son prénom ainsi que celui de sa maman, nous prierons pour lui.

En ce qui concerne le mérite de l’étude la Torah :

Consultez le lien suivant :

http://www.torah-box.com/question/par-quoi-remplacer-l-etude-pour-une-femme_12314.html

Je suis à votre disposition, Bé’ézrat Hachem, pour toute question supplémentaire.

Qu’Hachem vous protège et vous bénisse.

Mékorot / Sources : Le Midrach Raconte.
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