Bonjour,
J'ai une proposition de Chiddoukh d'un garçon italien qui comprend le français mais qui ne le parle pas couramment.
On pourra communiquer en hébreu, mais ma langue maternelle est le français dans laquelle je me sens le mieux et beaucoup plus à l'aise.
Le profil correspond tout à fait à ce que je recherche.
Mon soucis est que j'ai besoin d'avoir des conversations profondes avec mon futur mari.
Comment faire avec cette barrière de la langue ?
Que me conseillez-vous ?
Merci.
Chère Audélia,
Je suis bien placé pour vous conseiller de ne pas annuler le Chiddoukh à cause de la barrière de la langue : je suis moi-même marié à une israélienne qui ne parle pas un mot de français, et lorsque je me suis marié je ne maîtrisais pas parfaitement l'hébreu, tout au moins pas assez pour avoir des "conversations profondes" avec ma femme, pour reprendre vos termes.
Vous verrez qu'en très peu de temps de vie commune, vous parviendrez vous et votre mari à maîtriser la langue dans laquelle vous communiquez.
Le plus important dans une relation de couple c'est l'amour (être sensible aux joies et aux peines de l'autre), le respect (essentiellement de la différence), et la considération (surtout pour l'homme), et tout ceci n'a pas de langue.
Il faut bien sûr un minimum de compréhension, mais les "conversations profondes" peuvent attendre un peu...
Béhatsla'ha.