Logo Torah-Box

Mettre des collants chez soi devant ses fils

Rédigé le Dimanche 1er Novembre 2020
La question de Anonyme

Bonjour,

Par rapport à cette réponse https://www.torah-box.com/question/mettre-des-collants-chez-soi_13330.html, je voudrais savoir si ses propres fils sont considérés comme des "hommes étrangers" ?

C'est-à-dire une femme est-elle tenue d'être complètement Tsanou'a (pudique) chez elle (c'est-à-dire de mettre même des bas/collants) même si les seuls hommes qui peuvent la voir sont ses fils (déjà Bar Mitsva, ou pas encore) ?

La réponse de Rav Gabriel DAYAN
Rav Gabriel DAYAN
40078 réponses

Bonjour,

1. Votre question fait l'objet d'une grande discussion parmi les décisionnaires. D'après certains, l'interdiction de porter son regard sur la partie inférieure du pied de la femme ne repose pas sur son fils. D'autres ne partagent pas cet avis. Voir Gan Naoul, volume 3, chapitre 13, Halakha 59 et note 378 et Halakha 12, note 67.

Vous êtes libre d'agir comme bon vous semble.

2. Cependant, il est interdit au fils / mari de réciter une Brakha en regardant cette partie du corps si elle n'est pas recouverte [par un habit long ou des collants]. Voir 'Oz Véhadar Levoucha, page 338, paragraphe 2, Halakha Broura, volume 5, page 30-31, Halikhot Bat Israël, chapitre 4, fin de la note 28, Michna Broura, édition Dirchou, chapitre 75, passage 2, note 7.

Si le fils / mari tournent la tête dans une autre direction, cela est suffisant.

D'après certains décisionnaires, il faut diriger son corps dans une autre direction. En cas de force majeure, il suffit de tourner la tête dans une autre direction ou de fermer les yeux. Voir Michna Broura, chapitre 75, passage 1, Michné Halakhot, volume 6, question 21 et Rav Chlomo Gantsfried dans son Kitsour Choul'han 'Aroukh, chapitre 5, Halakha 16.

3. En ce qui concerne la cheville / plante des pieds : d'après certains de nos maîtres, si la maman marche généralement avec les pieds nus, à la maison [lorsqu'il n'y a pas d'hommes étrangers], il n'est pas interdit de réciter une Brakha ou de prier face à la maman. Mais Rav Elyachiv ne partage pas cet avis. Voir Maré Cohen, chapitre 5, note 95 et les différents avis dans Michna Broura, édition Dirchou, chapitre 75, passage 2, notes 7-8.

Nous sommes à votre disposition, Bé’ézrat Hachem, pour toute question supplémentaire.

Qu’Hachem vous protège et vous bénisse.

Rabbi Yaakov Edelstein - une conduite exemplaire

Rabbi Yaakov Edelstein - une conduite exemplaire

Biographie journalistique du Rav Yaakov Edelstein : “Une échelle dont les pieds étaient à terre et la tête atteignait les cieux”

acheter ce livre

Avez-vous aimé ?
Soyez le premier à commenter cette réponse Rav Gabriel DAYAN