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Hiloula de Rabbi Méïr Baal Haness - 14 Iyar

Qui n'a pas déjà imploré le mérite de Rabbi Meir Baal Haness pour une délivrance ? Cette sommité en Torah, dont le nom est cité des centaines de fois dans le Talmud, n'est pas moins qu'un des élèves de l'illustre Rabbi Akiva. Grand érudit en Talmud, en Halakha et en Méchalim (paraboles), ce génie était néanmoins connu pour sa profondeur et sa discrétion. Plusieurs histoires connues, révélatrices de sa grandeur, montrent son attachement au maintien de la paix au sein du peuple juif. Il a d'ailleurs souhaité être enterré debout pour continuer à protéger le peuple Juif, même après sa disparition.

Ce grand sage a tellement prié pour le 'Am Israël, qu'il suffirait d'invoquer son nom pour qu'il nous sauve, ce qui lui vaut l'appellation de Baal Haness ("faiseur de miracles"). 

À l'occasion de sa Hiloula, allumez une bougie en son honneur, donnez la Tsedaka et dîtes ensuite deux fois la formule suivante :  "Elaha deMeïr aneni" (« Dieu de Meïr, réponds-moi ») puis priez !

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Quelques histoires...

Sa femme, Berourya, qui était la fille de Rabbi ‘Hanania ben Téradyone, était connue pour son érudition, sa sagesse et ses bonnes actions. Elle lui donna une fille qui épousa un Sage.

Leurs deux fils moururent prématurément, comme le raconte le Midrach (Michlé 31b) : « Ses deux fils moururent un Chabbath à l’heure de Min’ha, pendant qu’il donnait un cours. Que fit sa femme ? Elle les laissa sur le lit, en les recouvrant d’un drap. A l’issue du Chabbath, Rabbi Méïr revint de la maison d’étude et demanda où étaient leurs fils. « Ils sont allés à la maison d’étude ! » répondit-elle. Il s’étonna de ne pas les avoir vus là-bas… mais elle lui tendit la coupe de la Havdala.

Quand il reposa la question un peu plus tard, elle répondit : « Ils sont allés à tel endroit et ils ne vont pas tarder ! » Elle lui servit le quatrième repas (Mélavé Malka) et quand il eut récité la Birkat Hamazone, elle lui dit : « Mon maître ! J’ai une question à te poser : Hier, un homme m’a confié un dépôt et maintenant il vient me le réclamer. Devons-nous le lui rendre ?» Il lui répondit : « Ma fille ! Un dépositaire n’estil pas tenu de restituer le bien à son propriétaire ? » Elle lui dit : « Je ne l’aurais pas fait sans ton accord ! » Que fit-elle ? Elle le prit par la main, le fit monter dans la chambre de leurs fils, le rapprocha du lit et souleva le drap. Quand il vit ses deux fils morts, il commença à pleurer en disant : « Mes fils ! Mes fils ! »

A ce moment-là, elle lui dit : Mon maître ! Ne m’as-tu pas dit que nous devons rendre le dépôt à son propriétaire ? L’Eternel a donné, l’Eternel a pris ! » Ainsi, elle réussit à lui apporter apaisement et réconfort. C’est à propos d’une telle femme qu’il est dit (Michlé 31,10) : « Une femme vaillante, qui la trouve ? »

Suivant un conseil rapporté au nom du Baal Chem Tov, un homme en danger voulant bénéficier d’un salut miraculeux doit donner dix-huit pièces de monnaie destinées à l’achat de bougies pour l’élévation de l’âme de Rabbi Méïr Baal ha-Ness en disant à trois reprises : « Je fais ce don pour l’élévation de l’âme de Rabbi Méïr Baal ha-Ness. Dieu de Méïr, réponds-moi ! Eternel notre Dieu et Dieu de nos pères, de même que Tu as entendu la prière de Méïr, Ton serviteur, et Tu as opéré en sa faveur des miracles et des prodiges, agis de la sorte avec moi et avec tous les Enfants d’Israël qui ont besoin de miracles cachés et visibles. Amen ! »

Rabbi Méïr aimait et poursuivait la paix ; il aimait ses semblables et les rapprochait de la Torah. Le Talmud (Guitin 52b) raconte que deux hommes se disputaient chaque vendredi. Quand Rabbi Méïr arriva dans leur ville, il réussit à les empêcher de quereller pendant trois semaines… jusqu’à ce qu’ils se réconcilient. Il entendit l’Accusateur proclamer : « Malheur à moi, car Rabbi Méïr m’a expulsé de cette maison ! »

Chaque vendredi soir, Rabbi Méïr faisait un cours à la synagogue de ‘Hamta : un tiers était consacré à la Halakha, un tiers, à la Agada et un tiers, à des apologues. Une fois, son discours dura plus longtemps que d’habitude et l’une de ses fidèles auditrices revint chez elle après l’extinction des bougies. Quand elle expliqua à son mari les raisons de son retard, il lui dit : « Sors d’ici et ne reviens pas dans cette maison avant d’avoir craché au visage de celui qui a donné le cours ! » Quand Rabbi Méïr l’apprit, il demanda à la femme de prononcer une formule incantatoire contre le mauvais œil et de lui cracher sept fois au visage… et elle fit ce qu’il lui avait demandé ! Ensuite, il lui déclara – Va dire à ton mari : « Tu m’avais ordonné de cracher une fois, et moi, j’ai craché sept fois ! »

Ses élèves lui demandèrent : « Est-il permis de mépriser ainsi la Torah (que tu incarnes) ? Si tu nous en avais informé, nous aurions amené et fouetté le mari jusqu’à ce qu’il se réconcilie avec sa femme ! » Il leur répondit : « Le respect de Rabbi Méïr ne saurait être plus important que celui du Saint béni soit-Il ! Si la Torah a demandé que Son saint nom, écrit dans la sainteté, soit effacé dans l’eau pour la faire boire à la femme soupçonnée d’adultère et rétablir ainsi paix au sein du couple, je dois abdiquer ma dignité a fortiori ! (Talmud de Jérusalem, Sota 1,4).

Pessa'h Chéni

Le 14 Iyar, nous fêtons Pessa'h Chéni. Un jour d'une importance considérable dans le calendrier hébraique puisqu'à l'époque du Beth Hamikdach, toute personne qui en avait été empêchée le jour de Pessa'h pouvait ce jour-là offrir le sacrifice de Pessa'h.

Coutumes et Comportement à adopter

1. On doit manifester plus de sentiments de joie que d'habitude, puisqu'il s'agit d'un jour rempli de Kédoucha (sainteté).

2. On a l'habitude de manger de la Matsa ce jour-là.

Concernant la bénédiction sur la Matsa, les Achkénazes récitent toute l'année "Motsi". Les Séfarades, quant à eux, font "Motsi" à Pessa'h et "Mézonot" les autres jours de l'année. Pour sortir entièrement du doute, celui qui craint Hachem consommera du vrai pain "Motsi" au début du repas et continuera à manger de la Matsa. Il dira Birkat Hamazone à la fin du repas.

3. Il est permis de travailler.

4. On ne récite pas les Ta'hanoun (prières de supplication) en ce jour.

5.On ne jeûnera pas, sauf pour un Ta'anit 'Halom (jeûne en cas de mauvais rêve) ou pour l'anniversaire de décès du père ou de la mère.

Ségoula du Ari Zal : cliquez-ici pour en savoir plus

Questions/Réponses

Que fait-on à "Pessa'h Chéni" ?
Quoi lire lors de la Hiloula de Rabbi Méir ?
Date de naissance et de mort de Rabbi Méir Ba'al Haness
Aller au cimetière le jour de Pessa'h Chéni
Comment s'appelaient les enfants de Rabbi Méir ?
Quelle huile donner pour Rabbi Méir ?
Hiloula de Rabbi Méir Ba'al Haness : peut-on se couper les cheveux ?
Ecouter de la musique à Pessa'h Chéni
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