La Paracha Metsora traite du rituel de purification que devait suivre la personne touchée par la lèpre, infection surnaturelle de la peau qui touchait celui qui s’était rendu coupable de médisance ou de colportage ("Lachone Hara"). Lorsque le lépreux était guéri, il devait suivre une certaine procédure de purification, coordonée par un Cohen dans le Temple. Le rituel mettait en jeu deux oiseaux, de l’eau vive et un récipient en argile, du bois de cèdre, un fil écarlate et un brin d’hysope. Les oiseaux symbolisent par leur piaillement la tentation du verbe. Le cèdre, arbre noble, fait référence à l’orgueil qui peut amener à parler sur autrui. L’hysope, simple végétal, a pour finalité d’apprendre l’humilité nécessaire pour ne pas refaire la même erreur. La fin de la sidra Metsora établit les lois relatives à d’autre sources d’impureté rituelle : par une perte de matière séminale pour un homme, ou par le cycle menstruel pour une femme. Pour s’en extraire, la personne doit, au bout d’une certaine période, s’immerger dans un Mikvé (bassin rituel) ou une source d’eau naturelle.