Balak, roi de Moav, en appelle au prophète Bilam pour maudire le peuple d'Israël. Celui-ci accepte, mais D.ieu l'avertit par avance, qu'il ne maîtrisera pas sa parole, et qu'il ne pourra dire que ce qu'Il "mettra dans sa bouche". D.ieu envoie un ange sur le chemin de Bilam pour l'empêcher de commettre cette erreur. L'ânesse de Bilam voit l'ange, et s'arrête à trois reprises, provoquant la colère du prophète qui ne le voit pas, et qui frappe son animal. L'ânesse réprimande Bilam, et D.ieu ouvre ses yeux de sorte qu'il voit l'ange de D.ieu armé d’une épée qui s’apprétait à le foudroyer. D.ieu laisse néanmoins partir Bilam, tout en l'avertissant à nouveau qu'il ne pourra dire que ce qu'Il lui inspirera. Arrivé chez le roi de Moav, Bilam tente à trois reprises de susciter la colère de D.ieu contre le peuple d'Israël, mais il n'y parvient pas. Seules des paroles de bénédiction sortent de sa bouche. Finalement, Bilam livre aussi une prophétie sur la fin des temps. Le peuple tombe malheureusement sous la séduction des filles de Moav, qui les entraînent à se livrer au culte de l'idole Péor, et une terrible épidémie se déclare. Lorsqu'un prince de la tribu de Chimon prend publiquement une fille de Moav et l'amène dans une tente, Pin'has, petit-fils d’Aharon, les tue tous deux, stoppant par là l'épidémie qui aura fait 24 000 morts.